Association YIRWA femmes leaders

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COULIBALY/OUATTARA Mariam, présidente de l'Association YIRIWA femmes leaders

Dans le cadre de ses activités associatives, L’Association YIRWA femmes leaders compte organiser une conférence le Vendredi 16 décembre à Ouaga. Pour en savoir d’avantage sur cette association sur ses motivations réelles et les préparatifs, votre journal Faso Amazone à rencontrer la présidente de cette association, Mme Coulibaly/Ouattara Mariam pour les intimes Myriam.

COULIBALY/OUATTARA Mariam, présidente de l'Association YIRIWA femmes leaders
COULIBALY/OUATTARA Mariam, présidente de l’Association YIRIWA femmes leaders

Pouvez- vous vous présenter ? Qui êtes- vous ? Quel est votre parcours professionnel ?

Je me nomme Madame Coulibaly/Ouattara Mariam. Je suis professeur certifié de Français des Lycées et Collèges et titulaire d’une maitrise en Lettres Modernes. Présidente de L’Association YIRWA, femmes leaders.

Décrivez- nous votre association ? Et en quelle année existez-vous ? YIRWA, femmes leaders existe officiellement depuis 9 mois. Elle est laïque apolitique et à but non lucratif. Elle vise la promotion du leadership féminin.
Elle est composée d’une soixantaine de membres pour le moment
Son siège est à Ouagadougou, mais elle compte étendre ses actions dans toutes les provinces du Burkina Faso.

Que signifie YIRWA ?
YIRWA signifie progrès (aller de l’avant) en langue dioula. Femmes leaders signifie des femmes qui brillent, qui impactent leur milieu de vie quel que soit leur situation socio-professionnelle.

Quel est votre domaine d’intervention ?
Nous intervenons dans le domaine de l’éducation, la formation, la réinsertion socio-professionnelle des jeunes filles déscolarisées, la sensibilisation des femmes sur les thèmes tels que le leadership, le quota genre, les maladies féminines et infantiles, les grossesses non désirées et précoces, les mariages forcés, la délinquance juvénile et la toxicomanie en milieu scolaire. Etc.

Qu’est-ce qui vous a motivé à créer cette association ?
Nos motivations viennent du fait que la majorité des femmes de notre cher pays, le Burkina Faso est brimée, soit elles ne sont pas scolarisées, soit elles le sont mais, mais n’ont pas pu atteindre le niveau escompté pour obtenir un diplôme afin de pouvoir acquérir un travail bien rémunéré. Ainsi elles demeurent dans la dépendance et sont objet de toute sorte de violence et de maltraitance aussi bien physique que morale.

Quelles sont les activités que vous avez menée depuis sa création ?
Comme activités menées, une journée de partage et une séance de formation sur le leadership.

Que prévoyez-vous dans un avenir proche ?
Nous prévoyons le vendredi 16 décembre 2016 à 16heures dans une des salles de L’IAM sis à la ZAD à Ouaga 2000, organiser une conférence sous les thèmes suivants :
Thème principal les fibromes et les kystes,
Thèmes secondaires : la dengue

Pourquoi organisée une conférence sur cette pathologie ?
Une conférence sur cette pathologie car nous avons constaté qu’une femme sur dix souffre de fibronne ou de kystes. En plus, la dengue fait ravage en ces temps- ci.
Quels sont vos partenaires ? et soutiens ? Avec qui collaborez-vous ?
Pour le moment nous n’avons pas de partenaires, mais nous en sommes à la recherche
Avez-vous des sponsors ?
Nous n’avons aucun sponsor. Quant aux personnes ressources, l’associations est constituée de professeurs, d’enseignants, de personnes de la santé, d’un magistrat, et d’un juriste, prêts à apporter leur savoir- faire pour les questions d’éducation de formation et de sensibilisation.

Avez-vous un parrain ?
Oui nous avons un parrain en la personne de Monsieur Ahmed Moussa DIALLO, Président du Conseil d’administration de IAM Ouaga.
Avez –vous un fond et budget alloué à cet effet ? et comment fonctionne l’association ?
L’association fonctionne avec les frais d’adhésion et les cotisations mensuelles des membres.

Quel appel avez-vous à lancer ?
Nous invitons toute personne épris de justice et de compassion pour la cause féminine à se joindre à nous pour qu’ensemble nous puissions mener les batailles du changement des conditions de vie de la femme Burkinabé.

Quel est votre mot de fin ?
Pour conclure, nous diront que toute femme peut être leader quel que soit sa position socio-professionnelle pour peu qu’on lui fasse confiance. Et qu’elle soit mise dans des conditions nécessaires d’apprentissage, de formation et de développement.

Je vous remercie et que Dieu vous bénisse

Par Karen Ouedraogo

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