FESPACO 2017 : Les récompenses des poulains passe de 10 000 à 15 000 euros

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L’Organisation internationale de la francophonie (OIF), à l’occasion du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2017, a animé une conférence de presse, le lundi 27 février 2017 à Ouagadougou. Objectif, dévoiler l’ensemble de ses actions en faveur de la promotion du cinéma africain.

IMG-20170227-WA0023Partenaire historique de la biennale du cinéma africain, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est cette année encore aux côtés du cinéma africain. Pour cette 25e édition du FESPACO, l’OIF a soutenu, à en croire Youma Fall, directrice de la langue française, culture et diversité de ladite organisation, 19 films et séries. Félicité , d’Alain Gomis (Sénégal), Frontières, d’Apolline Traoré (Burkina Faso), l’Arbre sans fruit, d’Aicha Macky (Niger), les Hirondelles de l’amour, de Jawad Rhalib (Maroc), Sosso Bala , de Nissi Joanny Traoré (Burkina Faso). Ce sont, entre autres, des productions qui ont bénéficié de l’appui de l’OIF. Du soutien direct de l’OIF pour la participation des festivaliers à ce FESPACO, l’organisation a éjecté, selon Youma Fall, 100 000 euros. En plus de cela, faut-il le rappeler, l’OIF prend en charge le palmarès du Poulain. Et pour cette année, l’OIF a décidé, à en croire Youma Fall de grossir l’enveloppe. Le financement de ces prix passe de 10 000 euros à 15 000 euros. « Il faut aussi prendre le financement indirect. C’est-à-dire les films que nous avons financés à hauteur de 400 000 euros. Au total, avec les autres activités de l’OIF, nous pouvons être à, à peu près, 500 000 euros en terme de participation de l’OIF à ce FESPACO », a-t-elle laissé entendre. Toutes ces actions de l’OIF visent, selon elle, à développer le cinéma africain. « Nous voulons que les gens comprennent que la francophonie n’est pas cette chose qui est à côté, mais c’est une francophonie qui accompagne la créativité, les auteurs et qui accompagne tous les politiques », a-t-elle lancé. Par ailleurs, la francophonie s’est inscrite dans une dynamique d’accompagnement des jeunes, à travers le financement du palmarès du poulain. Et selon Youma Fall, cette dynamique vise à professionnaliser encore plus la cinématographie africaine. « C’est avec les vieilles marmites que l’on fait les bonnes sauces, mais on les fait avec des carottes fraiches. Nous pensons qu’en accompagnant la relève, en accompagnant le renforcement des capacités auprès des jeunes, nous pouvons arriver après à une cinématographie professionnelle et à faire du cinéma un métier pour le continent », a-t-elle fait savoir. Pour finir, Youma Fall a annoncé que la secrétaire générale de la francophonie, Michael Jean prendra part à la clôture du FESPACO prévue le 4 mars 2017.

Par Daouda KINDA

Ph : Phil Kaboré

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