PENURIE RECCURRENTE D’EAU AU BURKINA : « LE THEME DU 8 MARS 2018 SERAIT-il PROBABLEMENT L ‘ACCÈS DES FEMMES A L’EAU POTABLE ? »

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En attendant le retour du précieux liquide à Saaba, femme et hommes massés autour d'un point d'eau
Au Burkina Faso, notamment dans la capitale Ouagadougou,  surtout dans les quartiers périphériques, et les banlieues,  le problème d’eau est devenu crucial. Pendant la période de chaleur les populations ne savent plus à quel saint se vouer ? D’où l’interpellation des femmes et les structures en charge des questions féminines à retenir ce problème d’eau au Faso comme l’une des préoccupations primordiales, urgente et thème phare du 8 mars à venir, afin de l’éradiquer une fois pour toujours.

Depuis le mois de février  pratiquement  tous les jours que Dieu fait, l’on assiste à des attroupements monstres et à des échauffourées autour des fontaines et des différents points d’eau.

IMG-20170424-WA0009L’eau source de vie, cette denrée se fait de plus en plus problématique au Faso. Et interpelle plus d’un. Malgré la célébration le 22 mars 2017 avec faste de la journée mondiale de l’eau, le problème persiste  toujours.

 Chaque année c’est le même problème, les mêmes angoisses, sinon les cauchemars existent pour bon nombre de foyers.  Pourtant quand on sait le rôle crucial que joue l’eau potable  pour les femmes, et les ménages, cela porte à réflexion. La question qu’on pourrait se poser est ce que les femmes et le commun des mortels peuvent- ils se passer de l’utilisation de l’eau potable ?

IMG-20170424-WA0011Si non le problème doit être pris au sérieux, et doit être inscrit comme l’une des grandes priorités dans les programmes au développement. Il faut que les autorités prennent à bras le corps ce problème. Le développement d’un pays passe aussi nécessairement par l’accès des populations à l’eau potable d’où cette problématique peut-être retenue comme le thème de la commémoration de la 161ème journée internationale de la femme, 8 mars 2018. Les femmes doivent toujours mûrir la réflexion. Poser l problème sur la table de discussion. Afin de cerner tous les contours et en finir avec cette problématique qui a assez perduré, et qui est une grosse entrave au développement.

Les premières bénéficiaires c’est-à-dire les femmes doivent, à travers leurs associations de tutelle, ou faîtières, et autres, en faire leur cheval de bataille. Avoir une prise de conscience. Elles doivent saisir toutes les instances tribunes et opportunités possibles, qui s’offrent à elles pour poser cette doléance et venir à bout de ce fléau, qui perdure depuis des années au Burkina Faso. Voire la nuit des temps.

IMG-20170425-WA0002Et pour en résoudre une fois pour toute. Cette réalité incontournable devrait être inscrite prioritairement dans les programmes politiques de tout candidat à l’élection présidentielle. Désormais la gente féminine doit veiller à cela. Et doit se mobiliser pour éradiquer ce phénomène de manque d’eau dans la capitale burkinabé et dans toutes les autres contrées.

 Sinon avec l’urbanisation  galopante,  et l’expansion démographique la densité forte , qui raréfient de plus en plus les ressources en eau potable, à cause de la canicule qui se fait de plus en plus forte, l’assèchement des barrages, le manque et l’insuffisance des retenues d’eau, l’éloignement des forages et fontaines d’eau. Etc.

Malgré les promesses faites, les déclarations les messages prononcés,  par voie  de presse le problème demeure toujours. En attendant Ziga 2, le problème doit être réglé avec diligence avant d’éviter le pire. Sait-on jamais. Gouverner c’est prévoir.

Gregoire Yameogo

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