1ère Session annuelle 2017 du Conseil national pour la promotion du genre

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Le Ministere de la femme de la solidarité nationale et de la famille  à organisé le 18 mai  2017,  au Conseil burrkinabe des chargeur (CBC), la 1ère  session annuelle  sur  « la prise en compte du genre dans la mise en oeuvre  du  PNDES, rôle des acteurs étatiques et non étatiques. » La session  a été présidée par le  représentant de SEM  le Premier Ministre,  le Secrétaire Général du gouvernement et du Conseil des Ministres  M.Alain Thierry Ouattara.  
Les participant a cette 1ère  session annuelle  sur  "la prise en compte du genre dans la mise en oeuvre  du  PNDES, rôle des acteurs étatiques et non étatiques."
Les participant a cette 1ère session annuelle sur « la prise en compte du genre dans la mise en oeuvre du PNDES, rôle des acteurs étatiques et non étatiques. »

Dans son discours d’ouverture,  il a  salué  Mme la Ministre de la femme de la solidarité nationale et de la famille,  Mme Laure Zongo /Hien d’avoir organisé cette rencontre pour la promotion du genre..  Pour lui, le gouvernement du Burkina Faso vient d’adopter le Plan national de développement économique et social(PNDES) pour la période 2016-2020 en remplacement de la stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD 2011-2015).

Le Secrétaire Général du gouvernement et du Conseil des Ministres  M.Alain Thierry Ouattara
Le Secrétaire Général du gouvernement et du Conseil des Ministres M.Alain Thierry Ouattara

Ce nouveau  plan se veut  l’unique cadre de référence nationale des interventions de l’Etats et de ses partenaires dont la vision se présente  comme suit : « le Burkina Faso, une nation démocratique, unie et solidaire, transformant la structure de son économie en réalisant une croissance forte et inclusive, au moyen de modes de consommation et de production durables ». il faut cependant souligner que cette initiative tient compte des engagements internationaux auxquels le Burkina a souscrit. Parmi ces engagements figurent en bonne place la charte des nations unies de 1946, la déclaration universelle  des droits de l’homme de 1948, la convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’egard des femmes de 1979, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981, la plateforme de Beijing de 1995 et les objectifs de développement durable de 2015.

En souscrivant à ce traité et convention,  le gouvernement s’est engagé à intégrer la question de l’égalité et de l’équité entre l’homme et la femme comme condition pour parvenir au développement socio-économique du pays. C’est sans doute pour cette raison que le Burkina Faso pour construire un développement inclusif et équitable, sans aucune distinction basée sur l’appartenance sexuelle a adopté la politique nationale genre en juillet  2009 comme cadre de référence pour la promotion de l’égalité et l’équité  entre les sexes et dont la mise en œuvre est assurée par l’ensemble des acteurs de développement que sont les ministères sectoriels, les institutions publiques, les collectivités territoriales, les organisations de la société civile et le secteur privé.

Notons que cette rencontre à vu la forte présence des partenaires techniques et financiers (PTF), des représentants des ambassades,  des responsables  des  cellules genres des institutions étatiques des ministères., des gouvernorats, etc

Pour terminer, il a remercie la forte présence des participantes et participants à cette cérémonie. Pour lui,  cela témoigne de l’importance que vous  accordez au quota genre. D’après koffi Annan « il est impossible d’atteindre nos objectifs tout en poursuivant les discriminations à l’égard de la moitié de la population humaine ».

Paulette Coulibaly

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