Le vendredi 12 Août dernier au marché de bétails de  la gare routière s’est tenu une conférence de presse organisée par les responsables du SYNATCOMB , section commerçant du bétail. Objectif,  » Prendre à témoin l’opinion publique et dénoncer les mauvaises pratiques de ce secteur « .Le moins que l’on puisse dire  c’est que la mobilisation était au rendez-vous. Il y’avait des représentants des cinq arrondissements qu’occupent les cinq marchés du bétail de la ville de Ouagadougou, et une foule de marchands de bétails unis comme un seul Homme derrière les conférenciers du jour venus  défendre leur cause et porter leur voix.
Présidium de la conférence  de presse
Présidium de la conférence de presse
Ainsi M.Confé Harouna maître de la cérémonie et par ailleurs secrétaire section Tanghin
Confé Arouna, secrétaire section marché de bétails de Tanghin de la ville de Ouagadougou
Confé Arouna, secrétaire section marché de bétails de Tanghin de la ville de Ouagadougou
dans sa déclaration liminaire a évoqué quatre préoccupations majeures qu’ils ont à cœur. A savoir :
  • la pratique illégale de vente de bétail dans les artères de la ville de Ouagadougou. Aussi tout en reconnaissant le manque d’organisation à laquelle le commerce du bétail est confronté,
    M. Confé déplore les mauvaises pratiques tels  que :  la vente anarchique dans la ville surtout à l’approche de la fête de Tabaski qui nuit énormément aux honnêtes commerçants qui sont légalement dans les marchés et qui payent des taxes.
  • Il Ya aussi le problème de l’accessibilité Illégale aux bords-champs. Cela fait que
    Les responsables syndicaux
    Les responsables syndicaux

    les acheteurs internationaux vont maintenant directement aux bord-champs faire leur achat sans passer par le commerçant.

  • La tracasserie policière est également l’un de nos gros soucis. En effet sous prétexte de transport mixte que nous effectuons la gendarmerie et la police nous raquettent à chaque arrêt. Or pour M.Confé  » ces animaux que nous transportons ces pas des sacs il faut des gens pour les surveiller » . A cela, s’ajoutent  
  • Les taxes douanières abusives. Nous insistons la dessus car en dépit des taxes
    Les commerçants de bétails
    Les commerçants de bétails

    légales conventionnées  par la CEDEAO qui est de 250fr/tête (ovin, caprin) à Seytenga ville frontalière nous payons 3500fr par tête s’il vous plait !
    Aussi fort de ces problèmes nous proposons comme solutions à la commune d’abord d’utiliser les forces dont elle dispose pour lutter contre les ventes anarchiques dans les ruelles de la ville. Cela nous arrangerait tous car nous payons des taxes et impôts. Nous proposons également que l’Etat nous accompagne dans la mise en place de centrales d’achats dans la ville de Ouagadougou et les villes frontières telles que Dakola et Niangoloko.

Pour terminer le conférencier appelle l’autorité à entendre leur cri de cœur. Nous entendons entamer des démarches auprès du ministre du commerce, celui des ressources animales et la commune de Ouagadougou pour réglementer la filière car nous souffrons beaucoup de l’anarchie qui y règne. 

HAMADOU OUEDRAOGO 

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