ACCIDENT DE LA CIRCULATION ROUTIÈRE, LE FOSSOYEUR DES FINS D’ANNEES

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Les fêtes de fin d’année se profilent déjà à l’horizon et c’est la période où la prudence en circulation doit être de mise. Dans la capitale burkinabè, il y’a une recrudescence des accidents surtout en ces temps de fêtes. Selon le rapport de 2017 de la police nationale, il y’a une réduction de 50% d’accidents dans la ville de Ouagadougou mais ce n’est pas pour autant que l’on doit baisser la garde.
Policier régulant la circulation déjà encombrée en ces périodes de fête.
Policier régulant la circulation déjà encombrée en ces périodes de fête.

Les périodes de fêtes sont celles de toutes les éphories dans la plus part des capitales africaines et plus particulièrement dans la capitale burkinabè qualifiée de « capitale des deux roues ». Dans un contexte de joies et de consommation incontrôlée de boissons alcoolisées, la prudence et les codes de route ne font partie des préoccupations majeures des usagers de la route. En dépit de cette situation, des ralentisseurs construits de part et d’autre dans la ville de Ouagadougou, contribuent aussi à augmenter le nombre d’accident.

Ralentisseurs sans panneau du positionnement.
Ralentisseurs sans panneau du positionnement.

En effet, ces ralentisseurs anarchiquement construits sans aucune règle d’une part par la population et même très souvent par les autorités en charge de la construction des routes ne produisent pas l’effet escompté mais contribuent plutôt à créer des désagréments. Ces ralentisseurs sont faits avec des irrégularités au niveau de leurs pantes, ce qui fait que cela constitue un obstacle qu’un ralentisseur chargé de réguler la situation. En ces périodes d’inattention et de consommation excessive de la boisson, imaginons un peu le nombre d’accident que cela peut causer : c’est énorme. Et que dire de ces ralentisseurs construits par les autorités soit disant pour réguler la circulation ? Ces ralentisseurs sont le plus souvent construits sans panneau de circulation dans certaines artères de la ville, indiquant la présence d’un ralentisseur. Vous vous imaginez quelques secondes d’inattention et bonjour les dégâts. Aussi, l’excès de vitesse en est une cause majeure.

Cas d'accident
Cas d’accident

Enfin, dans un pays où le transport en commun n’est pas trop développé, place est faite au transport individuel avec de nombreux véhicules personnels et autant de motos sinon plus dans la circulation. Cela diminue la résilience face aux accidents de la circulation. Et cette situation malheureusement n’est pas sans conséquence sur l’économie locale et sur la société elle-même endeuillant ainsi des familles et contribuant à une grande réduction du capital humain.

Face à toute cette situation, qu’est ce qui est fait ?

Les forces de l'ordre mobilisés pour sécuriser les usagers en ces périodes de fête de de fin d'année
Les forces de l’ordre mobilisés pour sécuriser les usagers en ces périodes de fête de de fin d’année

La police nationale mène à l’approche des fêtes plusieurs opérations pour sécuriser les populations de la ville de Ouagadougou. Selon le commissaire centrale de police de Ouagadougou, Irnou Kambiré, durant la période allant du 22 décembre 2016 au 2 janvier 2017,la police nationale a mis en place un dispositif de sécurisation en vue de permettre à la population de la ville de Ouagadougou de passer les périodes de fête en toute quiétude. Ce dispositif avait pour principal objectif de sécuriser les lieux de culte de sensibiliser les usagers de la route d’un certain nombre de carrefours dans la ville afin de prévenir l’insécurité routière. Selon lui, toutes ces actions ont permis de réduire sensiblement le nombre d’accident de la circulation comparativement à la même période de l’année écoulée, une réduction notable de 50%. Le commissaire Bonswindé Sankara, du commissariat centrale, assure que pour cette année tout est mis en œuvre pour que les fête se passe bien. Pour cette année: « Au minimum 1040 éléments » ont été mobilisé pour les fêtes de fin d’année avec pour objectif d’assurer la quiétude des citoyens durant cette période  et cela jusqu’au 15 janvier de la nouvelle année.

Assami Sankara, riverain donne son avis sur la circulation en ces période de fête.
Assami Sankara, riverain donne son avis sur la circulation en ces période de fête.

Certes, des efforts sont faits par les autorités pour réduire le taux de mortalité dû aux accidents, mais ce qu’il faut retenir c’est que les dispositions sécuritaires sont d’abord individuelles et tout le monde doit prendre conscience de cela. Pour Assami Sankara les accidents sont surtout dû à l’empressement des usagés pour aller d’un bout à l’autre oubliant parfois les règles élémentaire de la sécurité routière. Pour celui-ci :« si on est plus prudents on peut éviter certains accidents. A ceux qui consomme l’alcool s’ils sentent qu’ils sont soul il sera plus prudent d’appeler pour qu’on vienne les cherché  ».

Quoi que l’on puisse dire, boire moins, respecter le code de la route, c’est se protéger soit même et protéger les autres.

Hamadou Ouedraogo

 

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