Insécurité routière : Simon Compaoré met en garde les constructeurs de ralentisseurs « sauvages ».

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Lors du point de presse du ministre de la Sécurité Simon Compaoré, hier 8 janvier 2018, il a évoqué deux points non des moindre qui mérite qu’on y prête attention. Il s’agit des ralentisseurs couramment appelé « gendarme couché ou dos d’âne », érigé ça et là par la population. Ils sont les causes d’accidents mortels car sauvage pour emprunter les termes du ministre himself. Aussi, il y a les kolwéogos dont le statut intéresse plus d’un.

« Vous êtes dans le décor parce que nous vous avons dis que ce n’est pas nous qui avons crée les kolwéogos donc ils ne peuvent pas être dans notre organigramme ». Voila la réponse du ministre de la Sécurité Simon Compaoré par rapport à la question de savoir quelle statut le ministre à donné aux kolwéogos dans l’organigramme du ministère posée par un confrère. En plus de cette réponse plus ou moins satisfaisante, le patron de Sécurité ajoute que le forum de la sécurité, a permis de résorber beaucoup de choses concernant les kolweogos. « Nous leur avons dit que s’ils respectent la législation en vigueur, ils bénéficieront de formations et même de soutient », laisse entendre M. Compaoré. De quel soutient parle le ministre ? Financier, matériel ou morale, il ne l’a pas précisé. Qu’ a cela ne tienne, il est clair que cette question de kolwéogo est une patate chaude dans les mains du pouvoir MPP et que tous les moyens seront mis en œuvre pour les canaliser à défaut de pouvoir les supprimer. Il faut noter qu’il y a eu encore des interactions entres les kolwéogos et les FDS sans compter les sévices corporels que des supposés voleurs encaissent de la part de leurs bourreaux. A ce sujet, le ministre de la Sécurité déclare que le gouvernement n’hésitera pas à sévir si pareil cas se reproduisent. Mais ça on l’a déjà entendu.
Des «gendarmes couché » de la désolation.
Un autre point évoqué par le Ministre : les ralentisseurs ou communément appelés « dos d’âne » ou « gendarme couché ». Le constat est que les ralentisseurs poussent comme des champignons dans la capitale et dans d’autres régions. Ils sont construis sans autorisation et sans respecter un minimum de précaution. Chacun décide de par lui-même de construire un ralentisseur sauvage soit devant sa porte soit devant son commerce. Le Ministre de la Sécurité est clair le dessus. « C’est de l’incivisme car un citoyen ne peut pas décider de construire un ralentisseur où comme il veut ». Très souvent, à en croire le ministre, s’est ces ralentisseurs qui sont la cause d’accidents souvent mortels. En plus de cela, il indique que le fait de creuser anarchiquement sans la moindre connaissance du domaine, détruisent le bitume qui coûte cher. Il lance conséquemment un appel à la population à plus de responsabilité. « La construction d’un ralentisseur devant ta porte ou devant ton commerce doit être l’objet d’une demande adressé aux autorités communales qui sera l’objet d’une étude de faisabilité », soutient-t-il.

Justin Ouattara

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