Burkina Faso : vers des opérations de restructuration des zones «non loties »

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C’est le site de Bassinko qui a été choisi par le ministre en charge de l’Urbanisme, Maurice Dieudonné Bonanet pour faire le bilan 2016-2017 de son département. La rencontre avec la presse s’est déroulée le jeudi 8 février 2018, sur le site de Bassinko à Ouagadougou.
Sur le site de Bassinko
Sur le site de Bassinko

L’objectif de la conférence de presse qu’a animée le ministre en charge de l’Urbanisme, Maurice Dieudonné Bonanet, le jeudi 8 février 2018, sur le site de Bassinko à Ouagadougou vise a informer l’opinion sur les résultats obtenus, suite aux différentes activités entreprises par son département en 2016 -2017. Des esquisses de perspectives pour l’année 2018 étaient également au rendez vous.

D’après lui, le programme national de construction de 40 000 logements vise à assurer de façon effective, l’accès de tous à un logement décent et abordable conformément aux objectifs du programme présidentiel. Pour ce faire, plusieurs réalisations ont été faites, à l’en croire, au cours de la période 2016-2017.

Il s’agit notamment de la construction de 1113 logements (sociaux et économiques) à Bassinko et 177 à Bobo et 475 à Gaoua. En outre, M. Bonanet a ajouté, la signature de conventions avec les promoteurs immobiliers pour une première tranche en fin d’année 2017 dans toutes les capitales régionales. «Cela a permis la construction de 5 000 logements dont 900 à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, 500 à Manga et 300 dans les autres chefs-lieux de région à l’exception de Gaoua », laisse entendre le ministre.

Le Ministre Bonanet et son équipe
Le Ministre Bonanet et son équipe

En termes d’architecture, M. Bonanet a signalé que des acquis ont été engrangés. Ce sont, entre autres, une place de la Nation avec une tribune de 300 places assises qui a été construite dans le cadre des festivités du 11- Décembre à Gaoua, en plus de 241 écoles, lycées et collèges ainsi que 120 forages et leurs équipements avec 17 950 tables-bancs. En 2016, poursuit-il, nous avons élaboré par exemple des Schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme (SDAUS) des villes de Koupéla et Pouytenga et des Plans d’occupation des sols (POS) de Bobo-Dioulasso, Banfora, Koudougou et Ouahigouya. En 2017, il y a eu la stratégie de résorption de l’habitat spontané dans les 13 capitales régionales et Pouytenga.

Concernant la valorisation des espaces urbains et ruraux, le ministre en charge de l’urbanisme a signifié que son ministère a procédé au démarrage des premiers lotissements de chefs-lieux de communes rurales entrant dans le cadre des exceptions prévues par la mesure de suspension de lotissement.

« Bientôt une reprise des lotissements selon le ministre »

Selon lui, sur l’aménagement du réseau de drainage des eaux pluviales, de la voirie primaire et secondaire, l’année 2016 a connu le rechargement de 26 km de voies à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. « Sur le même point, en 2017, au total 115 km de voies ont été ouvertes et rechargées dans les quartiers anciennement lotis à Gaoua, Ouahigouya, Koudougou, Banfora, Toma et Bassinko», releve-t-il.

Il indiquera par la suite que des contrôles ont révélé plusieurs irrégularités, à savoir des constructions sans permis et des aménagements sans titres. C’est pourquoi, précise-t-il, des mesures appropriées ont été prises pour la suspension de ces activités. Sur la question des zones d’habitats spontanés communément appelées «zones non loties », le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat a affirmé que des opérations de restructuration sont prévues dans les zones habitables. « Sur les terrains vides, il est question de lotissement », explique M. Bonanet. Il s’est également prononcé sur la levée de la suspension des lotissements, que les travaux sont avancés et des mesures seront prises avec tous les ministères concernés pour la reprise de ces opérations. Comme perspectives également, il a laissé entendre qu’une étude de réhabilitation des anciens quartiers dans les villes de Bobo-Dioulasso et Ouagadougou sera faite. «Nous allons notamment accélérer la mise en œuvre du programme national de construction de logements pour atteindre 40 000 logements en 2020 et rendre opérationnel la loi portant bail d’habitation privée au Burkina»,
termine-t-il.

Justino/fasoamazone.net

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