Opération antiterroriste à Rayongo : un téléphone portable à l’origine

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Rayongo, un quartier périphérique de Ouagadougou a connu le 22 mai dernier, des échanges de tirs entre des individus armés et les forces de défense et de sécurité burkinabè. Il s’est agi d’une opération de sécurisation pour déloger des assaillants qui habitaient dans une villa. Voilà plus de précisions sur les raisons qui ont conduit les forces de sécurité burkinabè à réaliser cette opération.

L’enquête avait démarré grâce à l’analyse du téléphone de l’un des assaillants de la double attaque du 02 mars dans la ville de Ouagadougou. Selon Jeune Afrique, l’opération antiterroriste qui, le 22 mai à Ouagadougou, a permis de neutraliser un groupe de quatre terroristes présumés (deux Burkinabè et un Malien tués, un second Malien interpellé) a été le fruit d’une longue enquête. Celle-ci a commencé après les attentats du 02 mars 2018, à partir de l’analyse du téléphone de l’un des assaillants abattus à l’ambassade de France.

En recroisant différents numéros, les services de sécurité burkinabè ont identifié plusieurs suspects au Mali. Ils ont donc sollicité la coopération des services maliens et l’appui technique des Français pour établir un dispositif de surveillance. Un temps localisés dans la zone de Bamako, ces suspects sont entrés au Burkina une dizaine de jours avant le 22 mai.
Pistés par les services burkinabè dès leur entrée sur leur territoire, ils ont ensuite été repérés dans le quartier Rayongo, en périphérie de Ouaga.

L’étau s’est peu à peu resserré jusqu’à la villa qu’ils occupaient, dans laquelle ils ont été appréhendés par les forces spéciales de la gendarmerie nationale. Selon nos informations, ce commando prévoyait de perpétrer une attaque contre une caserne militaire aux alentours du 10 juin.

Justin Ouatarra/www.fasoamazone.net

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