Adoption du nouveau code électoral : les burkinabè de la diaspora « clouent le bec » de l’opposition

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Le mouvement politique de la diaspora, « C’est le moment », a initié une conférence de presse, dite de vérité, ce jeudi 9 aout 2018 à Ouagadougou. Il s’est agi pour lui, de se prononcer sur le nouveau code électoral voté le 30 juillet dernier et qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.

La diaspora burkinabè n’est pas contente de constater que le nouveau code électoral fait l’objet d’une véritable campagne de plans politiques planifiés sur fond d’intoxication populaire. Ils sont d’accord que la carte consulaire soit retiré du processus de vote car longtemps été rejetée, combattue. Pour arrêter ces polémiques stériles, le mouvement politique, « C’est le moment » est monté au créneau ce jeudi 9 juillet 2018, pour donner sa part vérité.
« Nous ne rejetons pas systématiquement les interventions des uns et des autres pour que les droits des burkinabè de la diaspora soient respectés mais nous récusons et rejetons avec la dernière énergie toute tentative de récupération politicienne de nos acquis par la lutte depuis des années », lance d’entrée Moumouni Pograwa, Président du mouvement, section Cote d’Ivoire.
M Pograwa soutient que ce débat est sans intérêt et n’a pour but que de diviser davantage la diaspora qui est pourtant en train de s’unir pour construire une force politique et c’est ce qui fait peur. En tout état de cause, le président du mouvement, C’est le moment, section de la Cote d’Ivoire indique que leur présence au Burkina, avec la délégation du Ghana, du Canada, des USA, a pour but, de donner leur caution sur le nouveau code électoral.
M. Pograwa et ses camarades, en faisant une courte histoire de la carte consulaire, fait comprendre qu’ils l’ont décrié bien longtemps parce qu’elle n’est pas acceptée a cent pour cent. Cependant, compte tenu du fait qu’elle soit le seul papier, les burkinabè de la diaspora n’avaient d’autres choix que de se le procurer, affirmé-t-il.
Pour leur part, il proclame haut et fort que l’opposition ne sait pas de quoi elle parle, pire, elle se fourvoie, foi de Moumouni Pograwa. Le mouvement demande qu’on mette fin aux débats futiles et se concentre sur les vrais débats démocratiques. Pour ce qui est de la question de l’utilisation uniquement des ambassades et des consulats comme bureau de vote, de l’opérationnalisation du vote, des questions de facilitation, de délivrance des certificats et des CNIB, Ben Gaston Sawadogo, 1er vice-président de la section USA du mouvement, remercie le gouvernement pour ses mesures. Qu’a cela ne tienne, M. Sawadogo déclare que le mouvement n’est ni de l’opposition ni de la majorité. « Il est seulement intéressé par les droits de la diaspora ». C’est dans ce sens qu’il entend entreprendre des démarches qu’ils jugent républicaines auprès du gouvernement, de l’Assemblée Nationale et de la CENI. Ceci, pour mieux s’informer et comprendre les mécanismes qu’ils entendent mettre en place pour que chaque burkinabè enrôlé, puissent voter. Au demeurant, le mouvement c’est le moment, darde, au nom de la diaspora, que ses droits sont reconnus, respectes et pris en compte par ce code électoral.

Justin Ouattara/www.fasoamazone.net

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