Télévision numérique terrestre:  Un bilan de la mise en œuvre satisfaisant   

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Le comité de pilotage de la Société Burkinabé de télédiffusion(SBT),sous la présidence du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a fait le bilan de la mise en œuvre de la Télévision numérique terrestre(TNT)aux Burkina Faso, le mardi 16 octobre 2018, à Ouagadougou.

Lancée depuis décembre 2017, l’heure est pour le comité de pilotage de la Société Burkinabé de télédiffusion(SBT), de faire le bilan sur la mise en œuvre de la télévision numérique terrestre(TNT) au Burkina Faso.

A cet effet, une rencontre initiée  par la SBT, avec la participation du ministre des finances et du développement, du ministère du commerce, de l’ARCEP, du ministère de la communication et du Conseil supérieur de la communication (CSC ) s’est ténue, le mardi 16 octobre 2018, à Ouagadougou.

Les échanges ont permis de  faire  le bilan de la mise en œuvre de la TNT, au premier ministre Paul Kaba Thiéba. « Nous avons fait le bilan de la mise en œuvre du déploiement.

A ce niveau nous nous sommes rendus compte que sur les 35 sites il y a 29 qui sont opérationnels, deux attendent des connexions avec l’électricité, et quatre autres ont des difficultés d’achèvement liées à plusieurs aspects et celle sécuritaire »,  indique le ministre de la communication et des relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou.

Selon lui le premier multiplexe mise en place comporte 17 chaines nationales dont seulement deux multiplexes régionaux, un dans les Hauts bassins avec deux chaines régionales, et un dans le sud-ouest avec une chaîne régionale.Un bilan à l’issue duquel, s’est suivie la question de la redevance à payer par les éditeurs privés.

Sur cette question, le ministre Dandjinou a souligné que les échanges ont permis de reporter le débat pour la fin du mois d’octobre.

Pour lui, l’importance de ce sujet est de poser une base  harmonisée afin de permettre à la SBT d’être une entreprise qui ne soit pas déficitaire mais également que les entreprises de presse puissent selon leur déshydratât soient à l’échelle nationale ou régionale êtreportées  par la structure.

Pour ce faire, « le ministère des finances va accompagner la SBT dans ce travail d’achèvement des coûts, et à la fin du mois nous prendront une décision finale à ce sujet », a précisé le ministre  de la communication.

Les éditeurs privés vont payer, a-t-il affiché.

A en croire M. Dandjinou, les émetteurs doivent payer pour   qu’il y ait des choix qui soient faites par les entreprises en occurrence celles qui veulent être nationales ou régionales et surtout pour que la SBT ne soit pas une entreprise qui fonctionne à perte.

D’ailleurs l’Etat a sa part de responsabilité dans cette affaire, maisles éditeurs privés ont également leur contribution qu’ils  doivent apporter à cette entreprise, a-t-il ajouté.

Le secteur de l’information,de l’éducation, et du divertissement est un domaine très sensible, a lancé le ministre Dandjinou.

Ben Mohamed Benao/www.fasoamazone.net

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