Mme Iteka Ingue, présidente de l’Association de l’union des femmes burundaises pour la paix et le developpement (UFBPD)

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<<Quand la femme est indépendante financièrement, le foyer reste stable>>
Arrivée au Burkina Faso depuis 2010, Mme Iteka Ingue d’origine burundaise, est venue d’abord pour des études, par fini elle a décroché un job dans une agence de voyage et est également présidente de l’Association de l’union des femmes burundaises pour la paix et développent (UFBPD). Zoom sur cette dame rencontrée dans le cadre du SIAO 2018 qui, ses temps libres, s’occupe de  son association.
Les articles exposés au SIAO
Fasoamazone.net : Depuis quand est née votre Association?
Iteka Ingue : Nous existons depuis 2016, ce qui veut dire que cela vient d’être créer. Pour le moment, nous essayons de travailler mais, cela n’est pas facile.
F.A.net : Pourquoi la création de UFBPD au Burkina Faso?
I.I : Nous avons crée l’association, parce que nous nous sommes rendues compte qu’ un peu partout, en Afrique, en Europe, les femmes ont besoin de se mettre ensemble pour développer leurs activités.
  • F.A.net : Quelles types d’activités menez-vous?
    I..I : Nous encourageons tout ce qui vient de la femme, toutes celles qui veulent se mettre par exemple ensemble pour faire l’agriculture, l’élevage, le jardinage, etc. Nous pouvons accompagner celles qui sont au pays et aussi à l’extérieur. Dans l’association se trouvant au Burundi, les femmes confectionnent des sacs à partir des perles.
    Nous les accompagnons avec les petits moyens.
    Quand une femme est indépendante, cela veut dire que dans le foyer les choses peuvent marcher.

    F.A.net : Qu’es-ce que vous exposé au SIAO?                   

    Le savoir faire des femmes burundaises
    I.I : Nous exposons des sacs fait en perles, des calebasses dorées d’origine burundaise, des paniers, des cordes musicales, etc.
    F.A.net : Quelles sont les difficultés rencontrées?
    I..I : Les grandes difficultés sont surtout les moyens financiers . Nous pouvons dire que présentement, au SIAO, nous n’avons pas eu les moyens de faire venir les
    femmes burundaises. Mais, ce qu’on a fait pour contribuer, c’est d’ exposer leur créativité. C’est vrai que tout n’est pas rose à notre niveau, mais jusque là tout va
    comme on l’a prévu.
    F.A.net : Y a-t-il combien de femmes dans votre association?
    I..I : Il y a une dizaine au niveau de l’association basée au Burkina Faso, Nous avons d’autres associations en Europe, au Rwanda et beaucoup plus au Burundi.
    F.A.net : Un appel a lancé à la femme?
    I..I : J’aimerai encourager toutes les femmes, où quel soit de prendre le risque d’oser et entreprendre. La femme doit toujours se battre, chercher à faire quelque chose. Je ne manquerai pas de lancer un appel aux bailleurs de fonds qui peuvent nous accompagner à ne pas hésiter à le faire
    Aurelie Zongo/www.fasoamazone.net

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