Lutte contre l’insécurité: L’AJB outille les journalistes sur la situation réelle de l’insécurité sur l’éducation et la santé

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L’Association des journalistes du Burkina(AJB),  en collaboration avec le projet gouvernance économique et participative, a organisé un panel le vendredi 12 juillet 2019 dans l’après-midi, à Ouagadougou. L’objectif de ce panel qui s’est penché sur l’impact de l’insécurité sur la délivrance des services sociaux de base que sont la santé, l’éducation est déclaré la lanterne des journalistes et acteurs de la société civile sur les conséquences de l’insécurité sur ces deux secteurs mais aussi d’analyser les solutions proposées par le gouvernement.

Les participants (es) au panel

La situation sécuritaire dans certaines régions du Burkina a de graves conséquences sur l’éducation. A ce jour, plusieurs écoles ont été fermées, des enseignants assassinés et certains affectés. « aujourd’hui, il y’a six régions qui sont concernées avec près de 2000 établissements qui étaient fermés, plus de 300 000 élèves qui sont en situation de rupture scolaire et environ 9 000 enseignants qui ne peuvent plus donner les enseignements dans les classes », a indiqué Bertin Toé, paneliste représentant le ministre de l’éducation,

La situation est encore moins reluisante au niveau de la santé. Mais l’espoir est permis selon le paneliste qui relève quelques mesures prises par le gouvernement. « Dès le départ, il y’a eu le programme d’urgence pour le sahel qui a été mis en œuvre. Il y’a également des initiatives qui sont prises pour privilégier ces zones, à savoir l’élaboration d’un projet au niveau du ministère de la santé, qui va prendre en compte la résilience des structures de soin en zones d’insécurité. Des stratégies avancées existent en termes de déploiement de forces de santé avancée, en terme de déploiement d’équipes mobiles »

Boukary Ouoba, SG de l’AJB

Selon le secrétaire général de l’association des journalistes du Burkina, cet atelier permettra de mieux outiller les hommes de média sur la question de l’insécurité au Burkina. « En tant que journaliste, notre travail au quotidien d’une certaine manière participe au contrôle citoyen, à la redevabilité. De ce point de vue, on a pensé qu’il était important d’organiser cette conférence publique qui est une occasion de donner des informations aux journalistes sur la situation réelle au niveau de l’éducation puis de la santé par rapport à l’impact que la sécurité a pu avoir sur ces deux secteurs »

En plus des hommes de média, cet atelier est aussi étendu aux organisations de la société civile qui interviennent dans le domaine de la santé et de l’éducation.
Mami O

www.fasoamazone.net

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