Prévention covid-19: La mise en quarantaine de Bobo-Dioulasso globalement respectée

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Poste de péage  sortie  de Bobo Dioulasso- Ouagadougou 

Le 27 mars dernier, le gouvernement burkinabè décidait de la mise en quarantaine de toutes les villes touchées par la pandémie du coronavirus. Ainsi Bobo-Dioulasso qui enregistre à ce jour plus d’une dizaine de cas est fermée depuis maintenant quatre jours. Un tour au niveau des postes de péage et de police sur l’axe Bobo-Ouaga, la mesure est visiblement respectée.

Trois semaines jour pour jour, le Burkina déclarait ses premiers cas de coronavirus. En, 21 jours, le pays a franchi la barre des 200 cas. On compte aujourd’hui selon les derniers chiffres de la coordination de riposte 246 personnes testées positives au covid-19 sur notre sol.

Pour contrer la propagation du virus qui est d’ailleurs très rapide, une batterie de mesures est prise.

De la fermeture des écoles, universités, lieux de culte, le gouvernement a aussi décidé de la fermeture des frontières et la mise en quarantaine des villes touchées par la maladie.

    Adama SANOU, responsable du poste de péage route Bobo -Ouagadougou

Ainsi Bobo-Dioulasso est fermée  depuis le 27 mars dernier, exception faite pour le transport des marchandises.
Les agents de sécurité sont mobilisés de faire respecter la mesure aux postes de péage.

Sur l’axe Bobo-Ouaga, la consigne est respectée au niveau des postes de péages selon les péagistes. « D’une manière générale, la population respecte la mesure, les gens ne viennent pas. Ceux qui viennent sont généralement ceux en provenance de Lomé avec les véhicules France au revoir », a indiqué le chef de poste Adama Sanou.

Au niveau des postes de police, le contrôle est renforcé et seules les évacuations d’urgences et ceux munis de laissez-passer peuvent traverser les barrières. Une situation difficile pour certains usagers de la route.

Pour d’autres personnes, la solution pour éviter les contrôles c’est de les contourner à certains endroits. C’est le cas de Moussa Traoré, vendeur de fruit. Il dit n’avoir pas le choix, car ayant des produits périssables. « Moi je vends des mangues en villes, à cause des contrôles, on est tenu de contourner les postes de police pour pouvoir écouler nos produits dans les marchés », explique-t-il.

Même si Moussa reconnaît que le coronavirus est une réalité mais pour lui, il faut se nourrir aussi.

Pour l’heure, les consignes sont claires et respectées chez les agents de sécurité pour rentrer ou sortir de Bobo-Dioulasso.
Il n’y a donc pas d’exception à la mesure de quarantaine qui concerne Bobo-Dioulasso hors mis bien sur les autorisations particulières ou les camions de fret.

Anaëlle K.

Fasoamazone.net 

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