Ce 1er mai comme à l’accoutumé, différentes organisations syndicales se sont regroupées à la bourse du travail de Ouagadougou pour commémorer comme il se doit la journée mondiale du travail. Cette commémoration a vu la présence des centrales syndicales du Burkina Faso ainsi que les syndicats autonomes. A l’ordre du jour remise du cahier de doléances, marche, meeting ont ponctué cette journée.
En rappel, la commémoration de la fête du travail est un signe en hommage à ceux qui ont consenti des sacrifices énormes sur le terrain de la lutte syndicale. Lutte dont tous les travailleurs du XXIe siècle profitent encore des fruits.

Après le cahier de doléances remis à la place mémorial de la révolution, se fit une marche de près de 2 heures de temps sur l’avenue du long de la place de la révolution pour enfin revenir à la bourse du travail. Arès un tour du grand marché, femmes, enfants et hommes de divers syndicats étaient au rendez-vous. Les slogans étaient du genre « y’a en mare, non à la vie chère, à bas les politiciens véreux, »et des messages d’artistes « arrêtez Compaoré pour juger la compaorose »

Il a été également question en cette journée de revenir sur la situation nationale que traverse le Burkina Faso en ces derniers temps, notamment les crimes de sang et les crimes économiques, la vie chère, la sécurité, etc.

Monsieur Yamba Georges Koanga Secrétaire général de l’unité d’action syndicale Burkina Faso (UAS) avant de donner le message du 1er mai a demandé une minute de silence en hommage à tous les travailleurs décédés depuis le 1er mai 2016 et aux victimes des attaques terroristes
« Nous tenons à dire aujourd’hui que cette journée leur est dédiée et que leurs énormes sacrifices ne seront pas vains. « Tous ceux qui ont contribué d’une quelconque façon à votre mort vont le payer et très cher » a lancé Monsieur le Secrétaire général.
Fréderic Tianhoum