La précarité se conjugue t’il bien chez les artistes du 3ème âge ? Pour le moins que l’on puisse dire,Gustave Sorgho dit « Gaoussou » et ses compagnons assurent en tout cas avoir fait le constat regrettable chez certains artistes du troisième âge. Aussi cette conférence de presse tenue ce lundi 29 janvier 2018, r au sein même du Bureau Burkinabè du Droit D’auteur avait pour objectif, d’informer les membres du BBDA âgés de 55 ans et plus et vivants en situation d’indigence ou de précarité qu’il a été mis en place un Fond d’aide aux membres âgés du BBDA (AMA).

Ce Fond est coordonné et géré par les artistes eux-mêmes à la demande du BBDA. A cet effet il y’a un comité de gestion des fonds et un comité de lobbying chargé de récolter les fonds.
Pour bénéficier de ce fond il faut être membre d’au moins 15 ans du BBDA, avoir été auteur d’au moins deux albums ou deux œuvres pour les auteurs littéraires et autres artistes, il faut être en situation de précarité et bien-sûr constituer une demande d’aide.

Pour le comité de lobbying présidé par M. Sorgho, 20 millions de francs ont été engrangés l’année passée pour 50 bénéficiaires à raison de cent mille franc par trimestre. Cette année, les bénéficiaires passeront à cent à raison de 50.000 par trimestre: « Nous voulons ainsi toucher le maximum de personnes ». Le lobbying auprès des institutions et des bonnes volontés assurent pour le moment ce Fonds d’aide.
Mais: « Nous ne voulons pas de la mendicité » poursuit M. Sorgho en insistant sur le fait que les artistes doivent s’assumer dans leurs organisations afin que ce lobbying qui s’apparente souvent à la mendicité cesse. Mais que l’élan de solidarité continue à travers un fond autonome pour soulager ces anciens gloires qui souffrent, mais hélas oubliées et laissés pour compte.
Hamadou Ouedraogo/ fasoamazone.net