Dans le cadre d’améliorer la quantité et la qualité de l’électricité aux populations burkinabè, l’Unité de Coordination de la formulation du second compact du Burkina Faso, a animé ce vendredi 22 juin 2018, à Ouagadougou, un point de presse. L’objectif principal de ces échanges avec les Hommes de médias est de mieux faire connaitre l’UCF-Burkina, de présenter le plan de travail dans le processus de formulation du second compact, de parler des résultats atteints afin de plus susciter l’intérêt des populations. Le montant total des propositions de projets s’élève à 481,9 milliards de francs CFA.

La mission principale de l’UCF-Burkina est de conduire le processus de formulation du second compact, conformément aux priorités du Plan national de développement économique et social (PNDES) et aux procédures du Millenium Challenge Corporation (MCC).

Aux dires du coordonnateur national, Samuel Tambi Kaboré l’ambition est de formuler un compact de qualité, de manière participative et inclusive et dans les délais requis. Il a expliqué que le processus de formulation du compact est bien planifié selon les règles du partenaire, le MCC, et comprend quatre grandes phases. La première phase est consacrée à l’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique. Elle a été achevé en août 2017 et a identifié deux contraintes majeures à savoir d’une part, l’insuffisance, la mauvaise qualité et le coût élevé de l’électricité ; d’autre part, le déficit de la main d’œuvre. La deuxième phase est relative à l’analyse des causes profondes des principales contraintes identifiées. Elle a été bouclé en janvier 2018 avec deux notes conceptuelles, l’une sur l’électricité et l’autre sur la qualification de la main d’œuvre. La troisième phase se consacre à la définition des projets du compact. Cette phase vient de s’achever avec l’adoption du conseil des ministres du 20 juin 2018 des documents de propositions de projets. La quatrième phase porte sur le développement du programme. « Cette phase dont nous commençons dès à présent la préparation est consacrée aux études de faisabilité qui comprennent, entre autre, l’études de rentabilité économique des propositions de projets soumises au MCC, les étude d’impact environnemental et social », a indiqué le coordonnateur national. A cet effet, M. Kaboré a souligné qu’à travers les activités prévues, il semble à priori qu’il n’y aura aucun impact sur la santé environnementale car de par la nature desdites activités, aucun ménage, ni aucun village ne subira des pertes de terres ou de revenus du fait de la mise en œuvre du projet.
Stevie Reine Yameogo/www.fasoamazone.net