« Secteur privé et défis de transformation industrielle et artisanale …. », C’est ce. thème qui a réuni ce matin samedi 3 Novembre 2018, à la chambre de commerce et d’industrie de
Bobo Dioulasso, l’État et le secteur privé, dont l’objectif de passer
en revue tous les problèmes qui assaillent ce secteur, et cela en
prélude à la rencontre entre le gouvernement et le secteur privé
d’ici la fin du mois de novembre à Bobo Dioulasso.

Présidée par le président de la délégation de la chambre de commerce
et d’industrie de Bobo Dioulasso M. Laciné Diawara

en compagnie de
son Vice-président Alhassane Sienou, en outre on notait la présence
du Gouverneur de la région Antoine Atiou

qui était modérateur , le
Directeur régional du Commerce M.Rouamba, le représentant des
services des Douanes, des Impôts, de la Commande publique, des
infrastructures, de transports, de la Sonabel-ainsi qu’une forte
mobilisation des représentants des PME et PMI de la région de Bobo
Dioulasso.
En effet, pendant sept heures d’horloge, les acteurs du secteur
privé, de la région, ont posé des doléances à l’État, dans le cadre
de la redynamisation et de la relance effective du tissu industriel de
Bobo Dioulasso. Jadis considéré comme le poumon de l’économie du
Burkina Faso.
Mais, aujourd’hui, toutes les industries meurent à cause
selon certains industriels de taux d’imposition très élevé des
banques, des taxes, de la TVA à l’importation comme à l’exportation,
le coût de l’électricité, de transports, l’aménagement des marchés,
de zones industrielles….
Ainsi, après cette 1ère concertation régionale entre l’État et
secteur privé, un certain nombre de recommandations ont été
formulées allant dans le sens d’un partenariat franc et pérenne pour
mieux relancer ce secteur qui peine à décoller.
Il s’agit premièrement : Assurer le transfert effectif des pouvoirs de décision au niveau
local dans le cadre du processus de décentralisation et de
déconcentration des services de l’État notamment, l’’établissement
des passeports, l’attribution des marchés publiques, l’application de
la préférence locale, la délivrance des documents administratifs comme
les agréments techniques, les autorisations d’importation, les
exonérations fiscales et douanières, les admissions spéciales ou
temporaires…
Secondo : Veiller à la suppression de la TVA sur l’achat des matières
premières locales et importées entrant dans le cadre de
transformation des produits locaux dont la vente n’est pas soumise à
TVA et annule les acomptes IS sur le résultat de l’exercice N-1, des
entreprises agricoles et envisager sa suppression pour encourager
l’entrepreneuriat des jeunes.
Ensuite aménager les espaces économiques dans les régions notamment
les infrastructures marchandes, les zones économiques spéciales, les
zones industrielles, par exemple l’agropole de Samandeni , afin
d’attirer les investisseurs et enfin,organiser les marchés intérieurs
en interdisant les achats bord champ tout en facilitant l’accès de
matières premières aux entreprises de transformation et promouvoir la
commercialisation des produits locaux transformés comme l’huile, les
noix de cajou, les pneumatiques.
A la sortie de cette concertation entre l’Etat et le secteur privé,
notre reporter s’est entretenu avec M. Alhassane Sienou le vice
président de la chambre de commerce et d’industrie de Bobo Dioulasso:
M.le vice président président vous venez de sortir de la 1ère
concertation régionale entre l’État et le Secteur privé: Est -ce que
vous pouvez nous faire un debriefing de la rencontre ?
Alors, je peux dire que , c’était comme un exercice, la rencontre a été
très fructueuse, ça permis à tous les acteurs économiques de la
région de poser les problèmes, qui ont été reportés comme report a
tous les points essentiels, et il y en avait plus. <<C’est pour dire que
l’option pris par les rencontres là, sont à féliciter et
encourager..c’est pour poser tous les problèmes>>. Pour ne pas que ça
soit les rencontres classiques entre le secteur et le gouvernement et
qu’on a l’habitude de voir et qu’on sorte souvent toujours sans
décisions et résolutions Je pense que cette fois-ci, toutes les
résolutions ont été reportées en avant et seront traitées. Nous
profitons de cette occasion pour féliciter le ministre en charge du
commerce et l’ensemble du gouvernement pour cette initiative.
Le thème
aussi,se rapproche les opérateurs économiques et les transformateurs
de la région. Notamment, le secteur agricole regorge beaucoup de
potentiels, qui ne sont pas transformés et non écoulés sur le marché.
En tout cas, nous avons le sentiment que c’était. l’ exercice bien réussi.
Amara Sylla depuis Bobo Dioulasso pour www.fasoamazone.Net