Les femmes occupent une place de choix dans le secteur minier au Burkina Faso. Et pourtant, elles ne représentent que seulement 10% dans ce secteur. Pour donc renverser la tendance et accroître plus leur participation dans ce secteur, l’association des femmes du secteur minier du Burkina, en partenariat avec l’ambassade du Canada au Burkina, a organisé ce jeudi 28 mars, un atelier de réflexion sur la place des femmes dans le secteur minier. Cet atelier vise à trouver les pistes et les opportunités à actionner pour plus de femmes dans le secteur minier au Burkina

Quels leviers peuvent être utilisés pour accroitre la présence des femmes dans le secteur minier ? La question était au centre d’un atelier qui a réuni les acteurs de ce secteur, venus de tous les horizons à Ouagadougou. Selon les chiffres, seulement 10% des femmes exercent dans ce domaine, réservé aux hommes. Il s’agit donc d’échanger sur les pistes et les opportunités à actionner pour plus de femmes dans le secteur minier au Burkina. « Nous pensons que 10% de femmes dans le secteur minier, c’est bon mais ce n’est pas arrivé. Notre objectif est d’atteindre au moins 30% et pour cela c’est effectivement non seulement dans les différents métiers du secteur minier et également dans la chaine de valeur, comme par exemple des fournisseurs de bien et de service pour les compagnies minières, et cela pour une meilleure prise en compte des femmes dans le secteur », a indiqué Maïmouna Guembré, la vice-présidente de l’association des femmes du secteur minier du Burkina
Venu. ouvrir la discussion sur le sujet, l’ambassade du Canada, un des partenaires souhaite faire partager centaines des meilleures pratiques canadiennes en la matière. « C’est dans la politique internationale du Canada de soutenir l’autonomisation des femmes et des filles. Cet atelier s’inscrit donc dans cette dynamique. Il faut que tout le monde bénéficie de cette croissance et les femmes en particulier » a lancé Caroline Mireault, la représentante de l’ambassadeur du Canada au Burkina.
Durant donc 24 heures, représentants de sociétés minières et organisations de la société civile se sont partagés des idées pour résoudre les obstacles à l’inscription des femmes dans un secteur traditionnellement masculin.
Et il est attendu de cette journée des résultats et des recommandations pour accroitre la présence des femmes dans le secteur minier burkinabè.
Mami O./www.fasoamazone.net