« Je le jure » c’est en ces termes que les 10 commissaires, dont 5 femmes, tous membres de la Commission nationale des droits humains(CNDH), tour à tour ont juré solennellement de « bien et fidèlement remplir leur fonction en toute indépendance et impartialité, de façon digne et loyale et de garder le secret des délibérations ». La cérémonie qui a lieu au Tribunal de Grande Instance(TGI) de Ouaga I, co- présidée par la juge Assèta NANA/NYAMPA, ce mercredi 19 avril 2023, a connu la présence des personnalités, dont la présidente de la Commission de l’Informatique et des Libertés(CIL), madame Marguérite OUEDRAOGO/BONANÉ, maître Rosine Bogoré, etc.

Cette prestation de serment est le début d’ un mandat de 4 ans qui prend fin en 2027. C’est une étape importante qui va permettre d’installer la commission afin de lui permettre de commencer son activité. La CNDH, est une structure très stratégique, qui joue un rôle de veille, d’interpellation, de promotion et de protection des droits humains », selon la juge Assèta NANA du TGI Ouaga1.

Quand à Mme DA Gonta Henriette/DA, elle jure d’executer la mission qui lui est assignée avec impartialité.

Commissaire à la CNDH, pour madame DA Gonta Henriette/ DA, ancien et nouveau commissaire, « cest un sentiment de joie mêlé à un sentiment de peur et de crainte ». « Je viens de prêter serment devant une audience qui represente tout le peuple burkinabé et le serment m’engage, car c’est une audience qui represente tout le peuple burkinabé. Ma préoccupation, c’est qu’on attend beaucoup de moi et ma seule crainte, c’est de ne pas pouvoir reussir ». » Ma joie, c’est la confiance placée à ma modeste personne, pour que je puisse promouvoir défendre, protéger les droits dans un contexte si difficile, et c’est d’ailleurs le contexte qui fait la crainte ». « Mais je me dis que j’ai prêté serment seule certes, mais je ne mène pas ce mandat seule, je le mène avec tout le monde, tous les acteurs, tous les défenseurs des droits humains, c’est ce pan qui me rassure ». A t-elle exprimé.

En ce qui concerne les défis à relever, » je dois mener ce mandat avec impartialité, une fois qu’on est commissaire on est défend plus la composante, on défend tout le monde, mais le fait qu’on n’ ai pris le soins d ‘avoir différentes composantes au sein de la Commission, c’est pour qu’il n’y ai pas d’oubli ni de stigmatisation ». « C’est dire qu’étant à la CNDH, les questions du genre, ainsi celles qui concernent la femme, dès que je constate qu’il a un oubli dans ce sens je dois alerter, c’est ma mission, mais je ne peux pas me focaliser uniquement sur les droits de la femme, je suis là pour alerter pour dire de faire attention à la femme, attention le genre doit être respecter et pris en compte ». À indiqué madame le commissaire Alida G. DA.

Karen Ouedraogo