La consommation sans modération des boissons énergisantes est devenu monnaie courante au sein de notre jeunesse, leurs ventes non conforme aux règles sanitaires et leur publicité, incite la jeunesse à les consommer tout en ignorant les conséquences qui pourront en découler.
Les maladies qui touchent le cerveau, la moelle épinière où encore les nerfs n’ont plus de secret pour Christian Napon médecin spécialisé en neurologie.
Tout comme la drogue et les liqueurs frelatées qui détruisent la jeunesse Burkinabè pourtant considérée comme le fer de lance et le devenir de ce si beau pays le Burkina Faso. L’excès de consommation des boissons énergisantes constituera un tombeau pour les jeunes de notre si rien n’est fait dans l’immédiat, explique monsieur Napon.
A l’en croire soixante cinq(65), pour cent des consommateurs des boissons énergisantes sont des jeunes de moins de 35 ans.
Se sont des boissons qui sont riches en caféine mais également en vitamine B avec certains extraits de plantes comme le guarama selon notre spécialiste. Ces boissons énergisantes contiennent aussi des acides aminés comme l’arginine.
Pour le neurologue Christian Napon, le véritable danger de ces boissons énergisantes se trouve au niveau de la « caféine ». « Selon les formats et les marques de bouteilles des boissons énergisantes vous avez par exemple une bouteille de 250 millilitres entre 80 et 300 milligrammes de caféine » pourtant la caféine conseillée chez l’être humain par jour ne doit pas dépasser 400 milligrammes.
Malheureusement vous verrez des gens (des jeunes) qui prennent 3 à 4 bouteilles de 250 millilitres par jour dépassant ainsi le seuil souhaité a fait savoir Christian Napon.
Si l’ignorance et le besoin d’excitants dans l’organisme drainent plusieurs personnes à consommer ces boissons. Il ne faut pas perdre de vue que la publicité faites à ces boissons énergisantes tout en foulant aux pieds les règles sanitaires constitue la principale ruée des jeunes vers ces boissons.
Un dicton de chez nous dit « que le salaire que paie le péché c’est la mort » pour dire ici que la consommation excessive de ces boissons énergisantes concours à des maladies graves comme entre autres les problèmes cardiaques et de reins.
Et pour mettre fin à ce phénomène dévastateur de la jeunesse Burkinabè, l’état doit user de son rôle régalien régalien. Pourquoi ne pas élaborer des textes, si textes il en n’existe pas, pour contrôler et encadrer la vente de ces boissons énergisantes.
Et s’il est vrai que la jeunesse est la proie facile de ces boissons énergisantes pourquoi ne pas emboîter certains pays européens qui on simplement interdit aux enfants de 15, 16 ans…20 ans, à ces boissons énergisantes. Préconise Christian Napon.
Pascal K
Source: Sira info