Thérèse YAO, épouse M’Bra est
Conteuse professionnelle. Directrice de la Compagnie les Étoiles de l’Art, Directrice du Festival international de conte « N’kawa N’wouman »(Si je reste ici je ne vais pas mourir en langue locale Baoulé). Écrivaine de surcroit, Thérèse est engagée artiste depuis 2004, d’abord dans le domaine du théâtre, ensuite l’humour, les téléfilms, les voix audio et le conte. Lauréate en 2022, à Kigali au Rwanda, du prix de la « meilleure promotrice de l’art oratoire en Afrique de l’ouest », dans la Catégorie « leadership féminin », oganisé par la Fondation 225.
La compagnie les Étoiles de l’Art est une association d’artistes professionnels qui oeuvrent dans le conte. « Elle existe depuis 2007 et la première édition du festival initiée avec mon équipe a eu lieu en avril 2012 ». « Nous nous apprêtons à la réalisation de la 12 ème édition en août 2024 ». « Nous organisons chaque année un festival, des formations des prestations artistiques, des visites, du tourisme, un espace enfant et le tout accompagné de la danse traditionnelle et l’art culinaire ».
Selon la conteuse professionnelle, Thérèse YAO, leur domaine d’intervention en ce concerne les contes s’adressent à tout le monde.
« Il y a des contes pour enfant, Il ya des contes pour adultes et des contes qui expliquent le pourquoi des choses, des contes de motivation suivis des conseils, enfin des contes adressés aux femmes, selon des thèmes de réference.
Un tel engagement pour la directrice de la Compagnie les Étoiles de l’Art, le conte est pour tout africain, la base de l’éducation.
Sans savoir lire et écrire, le conte permettait dans les temps anciens de poser les garde-fous dans l’éducation des enfants. « Exemple l’enfant qui n’écoute pas les conseils des parents », « la jeune fille qui est irrespectueuse ou qui n’aime pas travailler », voilà des choses qu’on arrive à corriger avec le conte. J’exhorte aussi au travail par le conte.
Pourquoi un tel engagement?
La promotrice du Festival international de conte « N’kawa N’wouman », s’est engagée au conte pour apporter sa pierre à l’édifice.
afin d’apporter sa contribution au rayonnement et à l’édification de la société.
Les différentes pièces présentées au FITHA, sont deux(2)contes:
Le premier conte parle de « Conseils des parents », d’une jeune fille imbue de sa beauté qui refusait de se marier, qui refusait d’écourter les conseils des parents et qui s’est fait prendre dans le piège de son amant. D’où la moralité, d’écouter les conseils de nos parents, car ils constituent une boussole pour évoluer dans la vie.
Le deuxième conte intitulé: « La promesse est une dette ». Un conte qui explique pourquoi il ya des lignes noires dans la pomme de tout être humain.
Ces deux contes nous donnent des conseils, savoir se tenir dans la société,
par exemple la promesse est une dette. C’est de savoir respecter la parole donnée!
C’est aussi ne pas se moquer des autres car nul ne connait son lendemain!
Que vous inspire le Festival International du Théâtre d’Abidjan(FITHA) dont la 11ème édition, s’est tenue en novembre 2023?
J’ai pour habitude de dire que le FITHA, est le père et la mère des festivals ici en Côte d’ivoire. J’étais entrain de faire mes premiers pas dans le conte quand ce festival m’a ouvert les bras aux côtés de mon doyen Adou Yam’s et mon aîné Etienne Kouamé du « Croco théâtre de Yamoussoukro ».
Depuis la première édition jusqu’à la 11ème en cette année 2023.
J’ai toujours été là pour apporter ce que je peux. Soit une prestation, soit un coup de main, soit une visite aux invités du festival, selon
J’admire la dextérité de l’initiatrice du FITHA. C’est d’ailleurs, elle qui m’a inspirée, qui m’a montrée la voie à suivre et n’a cessé de me donner des conseils avisés
Bravo à la promotrice Delphine YOBOUET.
Pour moi elle ma influencée de par son travail.
Je remercie FasoAmazone.net d’être là pour ce clin d’oeil à mon égard. Merci de contribuer à faire la promotion de la femme africaine. Bon vent et bonne suite à vous.
Horossi M.
