Ceci est le point de vue à l’endroit des femmes, de Adama Amadé SIGUIRE Écrivain Professionnel. Sans doute eu égard à l’affaire dite de BALTHAZAR, de la Guinée équatoriale, qui secoue la toile depuis ce 03 novembre 2024.
Lisez en.
La vie est précieuse pour être un enfer sur terre.
Mon point de vue.
Cette histoire qui défraie la chronique ces derniers jours relance un sujet social d’actualité qui concerne de nombreux pays africains. Et c’est le rôle de l’homme dans les malheurs que vivent les femmes.
Nos sociétés sont conservatrices et elles sanctionnent légitimement plus les femmes en matière de mœurs que les hommes. Je vois des hommes et même des femmes qui encouragent son épouse, qui lui disent qu’elle ne devrait pas le quitter, qu’elle devrait y rester et s’occuper de ses enfants. Et les mêmes personnes qui encouragent son épouse encouragent les maris qui ont été cocufiés par le monsieur, les maris dont les femmes ont été ses proies charnelles, à chasser leurs épouses qui ont perdu toute dignité en se livrant à de telles pratiques. Les femmes intelligentes devraient tirer une grande leçon de cette histoire.
Aujourd’hui, il y a une triste réalité qui est bien visible. Les femmes souffrent dans leurs relations plus que les hommes. Combien de femmes vivent seules, souvent abandonnées par des hommes avec leurs enfants? Elles donnent généralement l’impression d’être heureuses, de supporter le manque ou de ne pas sentir la solitude, et pourtant, ce n’est pas facile.
Vivre seul n’est pas une vie facile à supporter quand on sait que Dieu créa l’homme et enleva sa côte pour créer la femme. Il se trouve que les hommes sont généralement la cause de la souffrance de nombreuses femmes. Les hommes refusent d’accepter des choses qu’ils demandent aux femmes d’accepter ou de supporter. Ils sont rares les hommes qui pardonneraient l’infidélité de leurs épouses. Ils sont rares. Et ceux qui arrivent à leur pardonner le font par faiblesse ou par peur, sinon par pauvreté. Ça arrive souvent.
La triste réalité dans tout cela est qu’ils sont nombreux les hommes qui n’hésitent pas à faire la drague aux épouses des autres. Même s’ils savent bien qu’elles sont mariées, ils déploient souvent toutes les stratégies pour atteindre leurs objectifs. La Guinée, qu’elle soit équatoriale ou autre, ne saurait être un cas isolé. Les hommes sont vicieux et ils sont nombreux qui sont immoraux. Un homme qui couche avec la femme d’un autre homme sait bien que son mari la chasserait quand il découvrirait cette tromperie. Mais, il le fera au mépris de la morale et de la dignité humaine. Très peu d’hommes sont soucieux du bien-être et de la dignité des femmes quand ils sont guidés par leur libido.
Il appartient aux femmes mariées de savoir que la société aiderait leurs maris à les chasser et à rendre leur vie difficile quand elles coucheraient avec d’autres hommes. Par contre, la société serait clémente envers les hommes qui auraient été à l’origine de leur malheur. C’est pourquoi je pense, personnellement, que les femmes mariées qui ne voudraient pas se retrouver seules et incomprises par la société devraient être très prudentes dans leurs relations avec les hommes surtout dans le cadre des services publics ou privés. Quand un homme n’est pas un frère de sang, la femme mariée doit avoir une ligne de démarcation avec lui.
Il y a des limites qu’il ne faut jamais laisser cet homme franchir. Il y a des rencontres qu’il faut éviter avec lui. Les appels téléphoniques doivent être régulés et réglés. Une femme mariée ne devrait pas laisser un homme s’introduire dans sa vie privée et dans ses sentiments. Le mal commence par les ouvertures illicites intimes..
En somme, il faut que les femmes mariées sachent que très peu d’hommes dans les services publics et privés se soucient de leur bonheur, de leur bien-être. Les apparences sont trompeuses et les hommes loups savent bien se déguiser.
La vie est précieuse pour être détruite par une relation sans avenir. Et ils sont rares les hommes qui voudraient prendre en mariage une femme mariée qui est capable de coucheries extra-conjugales. Peut-être qu’un mari n’est pas nécessaire, mais il est difficile de me convaincre que le bonheur des femmes se trouve dans le célibat et la solitude, loin d’un homme.
Ma grand-mère disait : » Il est préférable d’avoir un enfant qui ressemble à un serpent que de ne point en avoir ». Entre choisir de vivre seul et de vivre avec un homme, la femme intelligente choisira de vivre avec un homme.
Dans cette condition humaine, il se pourrait qu’elle pleure souvent en larmes et qu’elle rit rarement de joie. Dans l’autre cas, elle pourrait pleurer tous les jours en ayant paradoxalement un visage souriant.
Sauvons-nous du mal pour que Dieu nous en sauve.
J’ai fini.
Adama Amadé SIGUIRE
Écrivain Professionnel
Consultant en leadership et management des cellules sociales
Enseignant de philosophie.