Côte d’Ivoire : La violence faite sur le genre à la peau dure en Afrique avec l’histoire d’Anicet

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🔴Montezo : LE SILENCE BRISÉ, LE CRI D’ANICET.
⚠️ Avertissement :  » Cette publication contient des descriptions explicites de violence et de maltraitance envers un enfant, susceptibles de choquer les personnes sensibles. Nous conseillons aux lecteurs, notamment les plus jeunes ou les personnes vulnérables, de faire preuve de prudence avant de poursuivre la lecture. « 

Montezo, petit village niché près d’Alépé, a toujours vécu au rythme calme de ses habitants. Mais ce mercredi, un cri a fendu la tranquillité de l’air. Celui d’Anicet, un enfant de 11 ans, dont le corps et l’âme portaient les stigmates d’une douleur insupportable.

L’innocence face à la barbarie:

Anicet vit chez son oncle depuis que ses parents l’ont confié à cet homme qu’ils croyaient être une figure protectrice. Mais ce mardi, pour des raisons connues de lui seul, l’oncle décide de punir le garçon. Il lui refuse la nourriture, le laissant affamé, sans un mot de réconfort ni un geste bienveillant.

La faim, la survie, et la colère de l’oncle:

Mercredi matin, l’enfant a faim .
Ses forces l’abandonnent, et il cède à une impulsion désespérée : il prend un billet de 500 francs trouvé à la maison pour acheter de quoi à manger . Pour un enfant, ce geste n’était qu’un cri silencieux pour survivre.

Mais lorsque l’oncle rentre et découvre l’absence du billet, sa colère éclate. Pour lui, le jeune garçon est un voleur, et il doit payer pour ce qu’il considère comme un affront.. Dans ses yeux, une lueur de vengeance remplace toute trace d’humanité. Ce qu’il décide alors dépasse l’entendement.

La torture : une descente aux enfers:

L’oncle commence par chauffer une pièce de monnaie jusqu’à ce qu’elle devienne rouge incandescent. Sans hésitation, il applique le métal brûlant sur le front d’Anicet. La peau se crispe, les hurlements de douleur du garçonnet brisent le silence du village.

Mais cela ne suffit pas à l’homme.
Déterminé à faire « regretter » à Anicet son prétendu vol, il s’empare d’une lame et commet l’impensable. II grave sur le dos de l’enfant son propre prénom, lettre après lettre [ A N I C E T ] Chaque entaille est une douleur vive, chaque coup un cri d’impuissance. L’enfant, incapable de fuir, endure l’indicible.

Un village en émoi :

Les voisins et passant attirés par les hurlements, se rassemblent autour de la maison. L’horreur est palpable. Un témoin, incapable de détourner le regard face à cette scène insoutenable, décide d’agir. Il est membre de la PLATEFORME POLICE SECOURS 🇨🇮 sur Facebook.
Il contacte immédiatement la
Plateforme Police Secours avec des photos insoutenables.
L’alerte est transmise à la Brigade des Mineurs d’Abidjan. La réponse de la Police Nationale est immédiate. Les agents se mobilisent, accompagnés de leurs collègues d’Alépé, et interviennent en un temps record.
L’oncle est interpellé, mettant fin à l’horreur.

Justice et réconfort pour Anicet :

Informée de la situation, Madame la Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré agit avec une détermination digne d’une mère protectrice. En collaboration étroite avec la Police Nationale, elle ordonne que des mesures immédiates soient prises pour protéger Anicet et lui offrir le soutien dont il a besoin.

Les services du ministère et la
Brigade des Mineurs unissent leurs forces. Ils assurent le placement sécurisé d’Anicet et entament une prise en charge psychologique pour soigner les blessures, visibles et invisibles, laissées par cette barbarie.

Une fin marquée par la justice :

L’oncle, maintenant entre les mains de la justice, devra répondre de ses actes devant le procureur. Les lettres qu’il a gravées sur le dos d’Anicet ne sont plus seulement des blessures, mais des preuves accablantes d’une cruauté inhumaine.

Leçon à retenir :

Cette histoire, aussi tragique soit-elle, porte en elle une leçon puissante. Elle montre que le silence ne doit jamais être une réponse face à l’injustice. À Montezo, un enfant a souffert, mais il a été sauvé grâce à la vigilance d’un passant , à l’engagement citoyen de la Plateforme Police Secours, et à la promptitude de la Police Nationale et des services du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.

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