Burkina: La fête du Ramadan, une aubaine commerciale pour les vendeuses de condiments

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Au marché de la cité An 3

Les fidèles musulmans du Burkina Faso s’apprêtent à célébrer la fête du Ramadan autrement appelé Aïd-el-fitr, ce lundi 31 mars 2025. À cette occasion, une équipe de la rédaction de FasoAmazone et, a fait une immersion dans un marché de condiments de la capitale pour prendre la température de l’affluence.

Il est 9h nous sommes arrivés au marché de la cité An 2 au bord de l’avenue Bassawarga. Sur place, l’ambiance est en ébullition. Le bruit des motos et les tricycles se mêlent aux éclats de voix des marchands qui vantent leurs produits. Les étals débordent de légumes frais comme les choux, haricots verts, l’oignon, tomates la laitue l’aubergine,la carotte où la pomme de terre.

Les légumes en vente au marché de la cité An 3 de Ouagadougou

Les clients pressés par le temps et les impératifs du jeûne, négocient avec insistance. Chacun veut s’offrir à sa famille un bon repas de fête.

Dame Abjèta Ilboudo devant son étal de légumes 🥬🍅🥔🍆🫛🥒🥕

Pour Abjèta Ilboudo, une vendeuse de condiments, la veille de la fête est une opportunité commerciale rentable pour elle.  » En tous cas depuis hier il ya de l’affluence, on arrive à écouler nos marchandises et c’est une bonne chose pour nous » nous a-t-elle confié, tout en reconnaissant que le pouvoir d’achat des clients est en baisse avec le contexte national.

Des légumes frais et naturels

Non loin de chez elle se trouve Rasmata Ouedraogo , elle qui vend de la tomate des oignons, ne se plaint pas du tout du marché à la veille de la fête du Ramadan.  » Je peux dire que le marché ça va , j’arrive à vendre un peu un peu.

Des feuilles de laitue( salade), à gogo au marché de la cité An 3 de Ouagadougou

Le plus grand souci de ces vendeuses c’est la chaleur. La grande chaleur qui règne actuellement est devenue une grande menace pour les vendeuses de légumes frais.  » Les légumes ne supportent pas une chaleur très élevée. Les légumes sont trop fragiles pendant la chaleur et pourrissent », explique Rasmata Ouedraogo, avant de signifier qu’elles sont parfois obligées d’évacuer à prix bas pour éviter les pertes.

Tout compte fait, ces femmes courageuses espèrent que le marché sera toujours bon et que les prix des condiments resteront accessibles en cette période festive pour que toutes les familles du Burkina Faso puissent célébrer la fête de l’Aïd-el-fitr dans la paix et dans la convivialité.

De la pomme de terre bien fraîche pour les clients

Pascal K.

FasoAmazone.net 

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