Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 09 avril 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 10 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION
TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Le Conseil a adopté un décret portant création, attributions, organisation et
fonctionnement d’un dispositif d’accompagnement des jeunes dénommé
« Référent-Opportunités-Insertion ».
Le Conseil des ministres en sa séance du 31 mai 2023 a adopté le dispositif
d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion » (ROPI) dont le lancement a eu lieu le 17 juin 2023 à Matourkou dans la Région des Hauts-Bassins.
Ce dispositif est destiné à offrir des services d’information, de sensibilisation,
d’orientation et de formation aux jeunes vivant en milieu rural en fonction de
leurs besoins; ce qui permet de leur donner de l’espoir et de lutter de façon
appropriée contre le désœuvrement, l’extrémisme violent et la radicalisation.
Il est mis en œuvre dans 04 communes urbaines et 302 communes rurales du
Burkina Faso et constitue une réelle opportunité de renforcement de l’offre de
services d’accompagnement de proximité aux jeunes en milieu rural dans les
domaines des sports, de la formation professionnelle et de l’emploi.
L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser le dispositif
d’accompagnement des jeunes dénommé « Référent-Opportunités-Insertion ».
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES
RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a examiné un projet de loi relatif au contrôle des engrais.
Ce projet de loi est une relecture de la loi n°026/2007/AN du 20 novembre 2007
instituant un contrôle des engrais au Burkina Faso. Après plus d’une décennie de mise en œuvre de ladite loi, des insuffisances sont apparues du fait des
évolutions constatées dans le secteur des engrais tant au plan national
qu’international.
Les innovations de cette nouvelle loi sont :
– la prise en compte des produits fertilisants émergents (engrais liquides,
biofertilisants,…) ;
– le renforcement du dispositif de contrôle à travers l’institution d’une fonction spécifique d’inspecteur d’engrais et l’imposition d’une déclaration périodique de stocks ;
– la reconnaissance d’un monopole de droit à la Société burkinabè
d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) pour l’importation et
l’approvisionnement régulier du pays en engrais ;
– l’introduction de sanctions administratives ;
– le rehaussement du niveau des sanctions pénales.
Ce projet de loi permettra d’assainir le secteur des engrais, de préserver la santé
des populations, de protéger l’environnement et de mettre à la disposition des producteurs agricoles des engrais de qualité à coût raisonnable.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à
l’Assemblée législative de Transition.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret porte création de l’Agence nationale de gestion et
d’exploitation des abattoirs du Burkina Faso dénommée « Agence Faso abattoirs ».
L’Agence Faso abattoirs est un Etablissement public de l’Etat à caractère
économique. Elle vise notamment à résorber les dysfonctionnements et les
difficultés récurrentes constatés dans la gestion et l’exploitation des
infrastructures d’abattage et à instaurer un modèle économique approprié en la
matière. Cette agence a pour missions la gestion et l’exploitation des abattoirs
nationaux et régionaux du Burkina Faso.
Elle est chargée, entre autres :
– de développer des infrastructures d’abattage conformes aux normes
d’hygiène et de santé ;
– de promouvoir des modèles d’infrastructures d’abattage économiquement
viables et préservant l’environnement et la santé publique ;
– d’assurer une gestion durable des abattoirs nationaux et régionaux ;
– d’assurer le contrôle et de veiller au respect de la règlementation en
matière de gestion et d’exploitation des aires d’abattage ;
– d’apporter une assistance technique aux acteurs en vue d’une amélioration
de leur intervention dans le processus d’abattage ;
– de former les acteurs locaux et de nouer des partenariats internationaux
pour booster les exportations ;
– de vulgariser la technologie du biodigesteur dans les infrastructures
d’abattage pour la production d’énergie verte.
L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence Faso abattoirs,
conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant
statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique.
Le deuxième décret porte modification du décret n°2013-
1053/PRES/PM/MEF/MATS du 11 novembre 2013 portant création de
l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), ensemble ses modificatifs.
Cette modification s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi sur la sécurité
des systèmes d’information adoptée le 9 juillet 2024. Elle prévoit la mise en
place d’un organe national chargé du contrôle et de la protection du cyberespace
national.
Ce décret modificatif vise à :
– désigner l’ANSSI comme l’organe national en charge du contrôle et de la
protection du cyberespace national au sens de la loi et en considération de
la mission de protection du cyberespace national qu’elle assure depuis sa
création ;
– permettre à l’ANSSI d’assurer la continuité de la mise en œuvre de
certaines de ses attributions notamment la délivrance des agréments
techniques, l’accréditation des auditeurs ainsi que l’homologation des
logiciels et des matériels de sécurité ;
– assurer l’effectivité de la mise en application de la loi.
L’adoption de ce décret permet d’opérationnaliser l’Agence nationale de
sécurité des systèmes d’information en tant qu’organe national en charge du
contrôle et de la protection du cyberespace national.
Le troisième décret porte création du Centre hospitalier universitaire (CHU) de
Pala à Bobo-Dioulasso.
Au regard de l’insuffisance des infrastructures hospitalières dans la région des Hauts-Bassins, le Gouvernement du Burkina Faso a initié, dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique sectorielle santé (PSS) 2018-2027, un projet ambitieux de construction et d’équipement du Centre hospitalier universitaire
(CHU) de Pala à Bobo-Dioulasso.
Il s’agit d’un hôpital de niveau tertiaire, fruit de la vitalité de la coopération
sino-burkinabè. D’une capacité de 500 lits, cette nouvelle infrastructure a pour
missions principales la prestation de soins de niveau tertiaire, la formation des
professionnels de santé et la conduite de la recherche médicale. Elle répond aux
normes modernes de construction hospitalière et sera équipée de plateaux
techniques de pointe pour garantir l’offre de soins de qualité. Elle comprend
notamment des services de chirurgie spécialisée, d’anesthésie-réanimation, de
soins intensifs, de maternité/pédiatrie, de nutrition clinique, d’oncologie,
d’imagerie médicale avancée, de néphrologie et d’hémodialyse, ainsi qu’un centre de formation universitaire pour les professionnels de santé.
La création de cet hôpital devrait permettre de renforcer l’offre de soins
spécialisés dans la région des Hauts-Bassins et ses environs et même au-delà.
L’adoption de ce décret permet la création du Centre hospitalier universitaire de Pala à Bobo-Dioulasso, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 fixant les règles de création des catégories d’établissements publics.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier d’observer toutes les
diligences pour l’achèvement des travaux résiduels et l’installation des
équipements en vue de la mise en service du CHU de Pala dans les meilleurs
délais.
Le quatrième décret porte création d’une société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande
consommation, dénommée « FASO-YAAR ».
Le marché national est régulièrement confronté à des défaillances dont le
corollaire est la flambée des prix des produits stratégiques de grande
consommation et des ruptures d’approvisionnement. En effet, le Burkina Faso a connu plusieurs crises socio-économiques liées à une hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité notamment les céréales et autres produits alimentaires.
Cette situation pourrait s’expliquer non seulement par le contexte du marché
international, mais également par la désorganisation du circuit de distribution
des produits à l’intérieur du marché et le non-respect de la règlementation en
matière de prix et de concurrence.
En vue de faire face à ces difficultés, le Gouvernement décide de la mise en
place d’une société d’approvisionnement et de distribution de produits
stratégiques de grande consommation, dénommée FASO-YAAR. Cette société a
entre autres, pour objet :
– d’assurer l’achat des produits stratégiques auprès des fabricants ou
transformateurs nationaux ;
– de contribuer à la promotion de la transformation et de la consommation des produits stratégiques nationaux ;
– d’effectuer des importations de produits stratégiques ;
– d’assurer le transport, le stockage et l’entreposage de produits
stratégiques ;
– de contribuer à la disponibilité des produits stratégiques et à la stabilité
des prix ;
– d’accompagner les structures de contrôle dans la régulation du marché.
L’adoption de ce décret permet la création de la société d’Etat chargée de
l’approvisionnement et de la distribution des produits stratégiques de grande
consommation, dénommée « FASO-YAAR », conformément à la loi
n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS
HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret
n°2017-0875/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 19 septembre 2017 portant
modes de recrutement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.
Avec l’application du système Licence-Master-Doctorat (LMD), le diplôme de
maîtrise n’est plus délivré dans nos universités depuis 2016, d’où la nécessité de modifier le décret portant modes de recrutement du personnel de la Garde de
sécurité pénitentiaire. Cette modification vise à adapter le diplôme du système
éducatif à celui requis pour le recrutement au concours direct des Inspecteurs de la Garde de sécurité pénitentiaire.
L’adoption de ce décret permet de disposer de textes actualisés pour le
recrutement aux concours directs des Inspecteurs de la Garde de sécurité
pénitentiaire.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE
ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des
statuts de la société d’Etat chargée de l’approvisionnement et de la distribution
de produits stratégiques de grande consommation, dénommée
« FASO-YAAR ».
L’adoption de ce décret permet à la société d’Etat chargée de
l’approvisionnement et de la distribution de produits stratégiques de grande
consommation « FASO-YAAR » de disposer de textes en vue d’accomplir
efficacement ses missions, conformément au décret n°2000-189/PRES/PM/MCIA du 17 mai 2000 portant statut général des sociétés
d’Etat.
Le deuxième rapport est relatif au bilan provisoire de la campagne cotonnière
2024-2025 et aux prévisions de la prochaine campagne 2025-2026.
La campagne cotonnière 2024-2025 a été marquée par des appuis financiers
pour l’achat des intrants agricoles de l’ordre de 39,435 milliards F CFA dont
10,979 milliards F CFA apportés par l’Etat et 28,456 milliards F CFA par les
acteurs de la filière coton.
Pour le coton conventionnel, 346 778 ha ont été emblavés, soit une baisse de
25% par rapport à la campagne écoulée. Les résultats provisoires de la
production de coton graine issus des pesées au 1er avril 2025 sont évalués à
283 622 tonnes, soit une baisse de 27%.
Pour le coton biologique, 2 750 ha ont été emblavés, soit une hausse de 14% par
rapport à la campagne écoulée. La production de coton graine est évaluée à
1 164 tonnes, soit une hausse de 20%.
Les contreperformances de la campagne cotonnière 2024-2025 sont
principalement liées à la situation sécuritaire dans les zones de production et à la
mauvaise répartition de la pluviométrie.
Au titre des prévisions de la campagne cotonnière 2025-2026, l’objectif de
production de coton graine conventionnel est fixé à 550 000 tonnes et celui du
coton biologique à 1 700 tonnes.
Dans sa dynamique d’accompagnement des producteurs pour l’atteinte de cet
objectif, le Gouvernement a décidé de consentir pour la campagne 2025-2026
une subvention de 5 milliards F CFA afin de permettre à l’Interprofession
coton de céder les intrants aux prix suivants :
– 17 500 F CFA le sac de 50 kg d’engrais NPKSB et d’Urée à crédit contre
18 500 F CFA lors de la campagne 2024-2025, soit une baisse de 5,4% ;
– 5 200 F CFA/dose d’insecticide à crédit contre 6 000 F CFA/dose lors de
la campagne 2024-2025, soit une baisse de 13,3%.
Les prix d’achat plancher du coton graine conventionnel seront maintenus à
leurs niveaux de la campagne dernière, soit 325 F CFA/kg pour le 1er choix et
300 F CFA/kg pour le 2e choix. Pour le coton biologique, le prix d’achat sera
maintenu à 375 F CFA/kg.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions
nécessaires en vue de la réussite de la campagne cotonnière 2025-2026.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant déclaration
d’utilité publique urgente du domaine foncier de la zone d’implantation du
Projet de Port sec multimodal de Ouagadougou (PSMO).
Le projet de Port sec multimodal de Ouagadougou (PSMO) vise à construire une plateforme logistique moderne multimodale pour la délocalisation de
Ouagarinter, de Ouagagare et du Bureau de dédouanement des véhicules
automobiles (BVA) en périphérie de Ouagadougou avec une desserte directe par le chemin de fer existant et la voie de contournement en cours d’achèvement.
Le coût total du projet de construction du Port sec multimodal de Ouagadougou
est évalué à 151 802 280 000 F CFA TTC.
Pour la réalisation du projet, un terrain de 356 hectares a été identifié dans la
commune de Tanghin Dassouri (villages de Poedogo et Tinsouka). Ce site est situé à proximité immédiate du chemin de fer Ouagadougou-Bobo-Dioulasso- Abidjan et à 5km de la Route nationale n°1 (Ouagadougou-Bobo-Dioulasso) dont il est relié par la voie de contournement de Ouagadougou. Il représente également un atout considérable pour le Port sec multimodal de Ouagadougou pour desservir les autres pays de l’hinterland (Mali, Niger) et toutes les régions du Burkina Faso.
Toutefois, dans le processus de mobilisation du terrain, des obstacles majeurs de divers ordres ont été rencontrés avec les propriétaires terriens et un promoteur immobilier.
L’adoption de ce décret permet de déclarer le site du Projet de Port sec
multimodal de Ouagadougou comme zone d’utilité publique urgente afin
d’accélérer sa mise en œuvre et de procéder à l’indemnisation des personnes
affectées.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à la tenue à Ouagadougou, du 8 au 10 avril 2025 de
la deuxième rencontre d’échange des ministres chargés de l’Industrie et du
commerce et des représentants du secteur privé de la Confédération des Etats du
Sahel (AES).
La rencontre de Ouagadougou a pour objectif d’échanger sur les modalités de
mise en œuvre des recommandations de la réunion des ministres de l’Industrie et
du commerce et des acteurs du secteur privé de l’AES, tenue le 19 octobre 2024
à Bamako au Mali.
Il s’agit d’examiner la mise en œuvre de certaines recommandations majeures
notamment celles portant sur la normalisation et les questions de qualité des produits dans l’AES, les règles d’origine, la politique commerciale, le climat des affaires et le dialogue public-privé.
Présidée par Son Excellence Monsieur le Premier ministre, la rencontre
regroupe une centaine de participants de l’AES.
II.2. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’Initiative dénommée « Les Etudiants nourrissent les étudiants (ENE) ».
Le « Projet d’incubateur de technologies et de valorisation agricole (PITVA) au
Burkina Faso » initié en mai 2023 a permis le recrutement et la formation
pratique des étudiants dans le domaine agropastoral et halieutique.
L’engagement des étudiants sur le terrain fait ressortir un bilan satisfaisant avec
une production de plus en plus importante des spéculations.
Toutefois, il a manqué un dispositif clair et fiable d’écoulement des produits de
récoltes d’où la naissance du concept « Les étudiants nourrissent les étudiants
(ENE) ».
Les objectifs de cette initiative sont entre autres, de disposer de circuits
d’écoulement sûrs des récoltes des incubés avec les restaurants universitaires, de
fixer des prix avantageux, de préserver la santé des étudiants avec des aliments
sains et de disposer d’un fonds de démarrage pour la réinstallation des incubés au terme de leur formation.
Cette initiative va permettre aux étudiants de s’inscrire dans la vision de Son Excellence Monsieur le Président du Faso et de répondre à l’appel
« consommons ce que nous produisons, et produisons ce que nous
consommons ». Elle est aussi un moyen d’incitation des apprenants de nos
universités à l’entrepreneuriat.
A terme, il est envisagé la production agricole au sein de chaque université ou centre universitaire en vue d’alimenter directement les restaurants universitaires.
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
– Monsieur Florentin Wendnonga DABILGOU, Mle 51 188 F, Inspecteur
des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la
Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB).
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE
– Madame Wend-Lasida Florence SAWADOGO, Mle 283 342 U,
Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est
nommée Directrice de l’analyse et de la prévention de l’insécurité ;
– Monsieur Marcel KAFANDO, Mle 283 340 E, Commissaire principal de
police, catégorie II, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des
opérations de maintien de la paix ;
– Monsieur Abdoul MANDE, Mle 283 349 D, Commissaire principal de
police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur des armes
et des drones civils ;
– Monsieur Anselme TRAORE, Mle 308 622 W, Commissaire principal de
police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la
coordination des missions spécifiques ;
– Monsieur Armel Benoit OUEDRAOGO, Mle 283 361 J, Commissaire de
police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur du suivi des
accords et du partenariat.
C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE
LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
– Monsieur Michel SOMMA, Mle 59 728 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 158 « Diaspora et migrationinternationale »
cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Burkinabè de
l’extérieur ;
– Monsieur Boulmonli Léonard LOMPO, Mle 104 413 C, Conseiller des
affaires étrangères, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du
Programme budgétaire 159 « Protection internationale et consulaire »,
cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des affaires
juridiques et consulaires ;
– Monsieur Bassirima TOURE, Mle 54 627 S, Conseiller des affaires
étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Responsable Programme
budgétaire « Coopération bilatérale », cumulativement avec ses fonctions
de Directeur général de la coopération bilatérale ;
– Monsieur Wendpanga Jean Didier RAMDE, Mle 236 366 N, Conseiller
des affaires étrangères, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur des
traités et accords internationaux.
D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
– Monsieur Lassané YOUNGA, Mle 359 614 G, Conseiller des affaires
culturelles, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la
Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Bazèga ;
– Monsieur Abdoul Aziz BATIONO, Mle 344 261 S, Administrateur du
cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur
provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de
la Bougouriba ;
– Monsieur Rachid Zako Panbouê PARE, Mle 382 476 Z, Administrateur
du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur
provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du
Boulgou ;
– Madame Dialéa TRAORE, Mle 371 653 Y, Administrateur des services
touristiques et hôteliers, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice
provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de
la Comoé ;
– Monsieur Casimir SOMDA, Mle 303 444 H, Conseiller en gestion du
patrimoine, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la
Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Ioba ;
– Monsieur Michel KABORE, Mle 225 887 N, Conseiller en gestion du
patrimoine culturel, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur
provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de
la Léraba ;
– Monsieur Touwendinda Francis SAKANDE, Mle 246 699 Z,
Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est
nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts
et du tourisme du Namentenga ;
– Monsieur Gombila KOALA, Mle 74 486 V, Administrateur du cinéma et
de l’audiovisuel, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial
de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Passoré ;
– Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 359 613 T, Conseiller des
affaires culturelles, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial
de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Yatenga ;
– Monsieur Kassoum SAWADOGO, Mle 345 438 H, Administrateur des
services touristiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur
provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du
Zondoma ;
– Monsieur Pokiambouga HARO, Mle 382 015 M, Administrateur des
services touristiques, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur
provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du
Zoundwéogo.
E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
– Monsieur Adjima COMBARY, Mle 56 568 N, Pharmacien
épidémiologiste, catégorie PA, 1ère classe, 9e échelon, est nommé
Directeur de Cabinet ;
– Monsieur Bernard ILBOUDO, Mle 95 880 W, Médecin de santé
publique, catégorie U, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du
Programme budgétaire 055 « Offre de soins » cumulativement avec ses
fonctions de Directeur général de l’offre de soins ;
– Monsieur Larba YOUGBARE, Mle 97 422 H, Administrateur des
hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 3e échelon, est nommé
Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale pour la
sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des
produits de santé (ANSSEAT).
F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE,
DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
– Monsieur Ibrahim Patrick CONGO, Mle 348 114 A, Enseignant-
chercheur, catégorie P, grade intermédiaire, 2e échelon, est nommé
Chargé de mission ;
– Monsieur Teg-wende Idriss TINTO, Mle 255 514 L, Ingénieur de
conception en informatique, 1ère classe, 4e échelon, est nommé
Responsable du Programme budgétaire « Transformation et écosystème
numériques », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général
de la transformation digitale ;
– Monsieur Nongobzanga ZONGO, Mle 75 05 024 A, Ingénieur en
télécommunication, catégorie 3, 16e échelon, est nommé Directeur général
des communications électroniques ;
– Monsieur Rodrique KAFANDO, Mle 391 662 Z, Enseignant chercheur,
catégorie P, grade initial, 3e échelon, est nommé Expert au sein du
Secrétariat permanent de l’Innovation et de la veille sur les Technologies
émergentes du numérique (SP-IV-TEN).
G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE
ET DE L’ARTISANAT
– Monsieur Gnadewun Marie Valéry BAYALA, Mle 260 352 E, Conseiller
des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de
la coordination et du développement de l’artisanat.
H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET
TECHNIQUE
– Monsieur Tiéwendé Jean BALIMA, Mle 238 949 J, Inspecteur de
l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 8e échelon, est
nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la
formation professionnelle et technique de la Gnagna ;
– Monsieur Wendkouni Parfait SILGA, Mle 249 564 X, Inspecteur de
l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 7e échelon, est
nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la
formation professionnelle et technique de la Kompienga ;
– Madame Aude Claudine KI/OUEDRAOGO, Mle 75 992 M, Inspecteurde l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 9e échelon, est
nommé Directrice provinciale de l’Enseignement secondaire, de la
formation professionnelle et technique du Mouhoun ;
– Monsieur Malick SIMPORE, Mle 76 095 H, Inspecteur de
l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est
nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la
formation professionnelle et technique du Nahouri ;
– Monsieur N’Kouhala KAMBIRE, Mle 85 025 D, Inspecteur de
l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 11e échelon, est
nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la
formation professionnelle et technique du Noumbiel ;
– Monsieur Soumaïla BOULO, Mle 101 664 S, Inspecteur del’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est
nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la
formation professionnelle et technique de l’Oudalan ;
– Monsieur Souleymane IBA, Mle 47 609 T, Inspecteur de l’enseignement
secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Directeur
provincial de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle
et technique du Soum ;
– Monsieur Somnoma OUEDRAOGO, Mle 112 690 W, Inspecteur de
l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 15e échelon, est
nommé Directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la
formation professionnelle et technique du Yagha ;
– Madame Georgette NIKIEMA/TIENDREBEOGO, Mle 119 021 H,
Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe,
7e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Enseignement
secondaire, de la formation professionnelle et technique du Zoundwéogo.
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
– Monsieur Teyouré Benoit Joseph BATIENO, Mle 258 306 Z, Maître de
recherche, catégorie P, grade initial, 2e échelon, est nommé Responsable
du Programme budgétaire 066 « Valorisation des résultats de la
recherche et de l’innovation », cumulativement avec ses fonctions de
Directeur général de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la
recherche et des innovations ;
– Madame Kuilpoko Marie Laure SOUGOTI/GUISSOU, Mle 104 525 V,
Professeur titulaire, catégorie P1, grade terminal, 1er échelon, est nommée
Directrice générale du Conseil à l’orientation universitaire et des bourses.
J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU
ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Monsieur Dramane SAVADOGO, Mle 214 675 N, Inspecteur de
l’environnement, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du
Programme 087 « Assainissement de l’environnement et amélioration
du cadre de vie », cumulativement avec ses fonctions de Directeur
général de la préservation de l’environnement ;
– Monsieur Domètière Christian Gaël SOMDA, Mle 293 255 M, Conseiller
en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable du
Programme budgétaire 088 « Gouvernance environnementale et
changement climatique », cumulativement avec ses fonctions de
Directeur général de l’économie verte et du changement climatique ;
– Madame Nadège Flora DU BARRY/BATIONO, Mle 212 657 C,
Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Responsable
du Programme budgétaire 110 « Gestion intégrée des ressources en eau », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des
ressources en eau ;
– Monsieur Souro André SANON, Mle 203 299 L, Ingénieur du génie
rural, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme
budgétaire 111 « Approvisionnement en eau potable », cumulativement
avec ses fonctions de Directeur général de l’eau potable ;
– Monsieur Pingdwendé Jacques BONKOUNGOU, Mle 119 309 N,
Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé
Chef de département de la prospective et du partenariat au Secrétariat
permanent pour la REDD+ ;
– Monsieur Baowendsom Thierry OUEDRAOGO, Mle 254 973 R,
Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de
département appui conseil au Secrétariat technique pour la gestion des
ressources en eau ;
– Monsieur Boudounoma Constantin Adama NIKIEMA, Mle 254 972 K,
Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de
département études et suivi au Secrétariat technique pour la gestion des
ressources en eau ;
– Monsieur Zié Ibrahim OUATTARA, Mle 315 227 C, Ingénieur du génie
rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de
l’assainissement de l’environnement du Ioba ;
– Monsieur Boureima YARBANGA, Mle 392 243 W, Ingénieur des
travaux du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur
provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du
Sanmatenga.
K. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
– Monsieur Robert Touwendsida NIKIEMA, Mle 216 142 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale pour la
promotion de l’emploi (ANPE) ;
– Monsieur Ousseini PARE, Mle 207 652 N, Professeur d’éducation
physique et sportive, catégorie 1, 1ère classe, 11e échelon, est nommé
Directeur des stades régionaux à Burkina Yin-Wisgr Meta (BYM).
III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils
d’administration :
– de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) et de
l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) au titre du ministère
de l’Economie et des finances ;
– de la Minoterie du Faso (MINOFA) au titre du ministère de l’Industrie, du
commerce et de l’artisanat ;
– du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) au titre du
ministère de l’Energie, des mines et des carrières.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil
d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB).
A. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO,
Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, Administrateur
représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement de base, de
l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au Conseil
d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie
(INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil
d’administration de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un
premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
– Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des
douanes ;
– Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 46 247 M, Administrateur des
services financiers.
Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :
– Monsieur Issa KONSEIGA, Officier.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de
l’innovation :
– Monsieur Achille Augustin DIENDERE, Mle 245 743 H, Maître de
conférences agrégé en Economie.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection
sociale :
– Monsieur Mahamadou NIAMPA, Mle 43 706 T, Conseiller en gestion
des ressources humaines.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE
L’INSTITUT DES FINANCES PUBLIQUES DU BURKINA (IFPB)
– Monsieur Yoropo Abdoul DEMBELE, Mle 23 02 362 Y, Enseignant-
formateur.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES DE L’INSTITUT
DES FINANCES PUBLIQUES DU BURKINA (IFPB)
– Monsieur Moussa TRAORE, Mle 88 732 E, Contrôleur des douanes,
pour la durée de son mandat de Délégué général.
Le troisième décret nomme Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J,
Inspecteur divisionnaire des douanes, Président du Conseil d’administration de
l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE
L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur
Bakanhaye HEMA, Mle 105 688 R, Attaché d’administration scolaire et
universitaire, Administrateur représentant la commune de Banfora au Conseil
d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA) pour une dernière période
de trois (03) ans, à compter de la date de fin de son premier mandat.
C. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur
Gabriel BATIONO, Mle 17 098 294, Ingénieur informaticien, Administrateur
représentant le personnel au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le Porte -parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO