Ouagadougou, 12 avril 2025
Dans un contexte marqué par de multiples défis socio-économiques et environnementaux, socio-économiques et environnementaux, plusieurs femmes burkinabè, véritables Amazoneshttp://Amazones de leur temps, s’illustrent par leur engagement sans faille en faveur du développement developpement durable, de l’autonomisation des femmesl’autonomisation des femmes et de la résilience communautaire.résilience communautaire.
Sadia Toé épouse SékonéSadia Toé épouse Sékoné : l’agroécologiel’agroécologie comme levier d’émancipation
Présidente de l’association Femmes Unies pour un Développement Durable (AFUDD-BF), Sadia Toé epouse Sékoné, milite activement pour la souveraineté alimentaire àsouveraineté alimentaire à travers le projet « Une Femme, un Jardin Potager Bio Une Femme, un Jardin Potager Bio ». Grâce à cette initiative, des centaines de femmes rurales bénéficient de formations pratiques en agroécologie, cultivent leur propre jardin potager et assurent une alimentation saine à leurs familles. « Notre objectif est clair : renforcer la résilience des femmes rurales et leur permettre de devenir actrices de leur propre développement », affirme-t-elle.

Cécile Sirima :Cécile Sirima : la voix des femmes dans les médias
Directrice de publication du média FasoAmazone.netFasoAmazone.net, Cécile Sirima, s’est donnée pour mission de faire entendre la voix des femmes dans l’espace public. À travers son média, elle valorise l’excellence féminine, dénonce les inégalités de genre et soutient les initiatives portées par les femmes en zones urbaines comme rurales. « Les femmes burkinabè sont puissantes, créatives, résilientes. Il est temps que leurs actions soient vues, connues et reconnues », insiste-t-elle.
Suzanne Koudolba SoulamaSuzanne Koudolba Soulama : l’entrepreneuriat au service de la jeunesse féminine
Fondatrice de la coopérative « Sini Yélé », Suzanne Koudolba Soulama, forme de jeunes filles en situation de vulnérabilité à des métiers générateurs de revenus, notamment dans la transformation agroalimentaire, la fabrication de savon bio, l’élevage et l’artisanat. « L’entrepreneuriat fémininL’entrepreneuriat féminin est une réponse concrète au chômage et à la précarité des jeunes filles », explique-t-elle.
Une sororitésororité en action
Ces femmes, et bien d’autres encore, œuvrent ensemble dans un esprit de solidarité, portées par une vision commune : celle d’un Burkina Faso où chaque femme a les moyens de s’épanouir, d’innover et de bâtir un avenir durable. À travers des réseaux comme la Coalition des Organisations de la Société Civile pour le Développement en Afrique (COSDA)CODDA ou des associations de terrain, elles mutualisent leurs efforts pour impacter plus largement.
Leur combat quotidien illustre la force du leadership féminin africain : un leadershipleadership enraciné dans les réalités locales, mais résolument tourné vers l’avenir.
Horossi