Ouahigouya et Koudougou, Avril 2025.
Dans le cadre du projet « Appui au renforcement des capacités et du rôle des femmes et des jeunes filles dans le processus de transition et de consolidation de la paix », le Réseau National d’Édification de la Paix (WANEP-BF), en partenariat avec le PNUD et avec l’appui financier du Fonds pour la consolidation de la paix, a organisé deux ateliers de sensibilisation à Ouahigouya et Koudougou, les 17 et 18 avril 2025.
Ces rencontres ont mobilisé près de 200 participantes, dont 100 jeunes filles, issues de diverses organisations féminines et structures de jeunesse, autour de la thématique centrale de leur participation à la vie politique et publique. L’objectif : renforcer leur engagement dans les processus de transition politique en cours et contribuer durablement à la paix.
Selon les organisateurs, malgré les efforts engagés, la sous-représentation des femmes dans les instances de décision au Burkina Faso demeure préoccupante. Actuellement, elles ne représentent que 16% du gouvernement de transition et 16,9% des membres de l’Assemblée législative de la Transition, loin du quota de 30% recommandé. Face à cette situation, ces ateliers ont permis d’identifier les principaux obstacles à l’engagement politique des femmes, de relever les compétences clés à développer, et de formuler des stratégies concrètes pour renforcer leur présence dans la gouvernance et la gestion des conflits.
Adoptant une approche participative, les travaux ont été marqués par des échanges interactifs, des présentations et des ateliers pratiques. « Nous voulons que ces femmes et jeunes filles repartent avec les outils et la confiance nécessaires pour occuper l’espace public et faire entendre leurs voix », a souligné un représentant de WANEP-BF.
Les participantes ont salué l’initiative, qui contribue à créer une dynamique nouvelle dans leur implication citoyenne. Ces ateliers ne sont qu’une étape d’un processus plus large, visant à ancrer la participation féminine dans la gouvernance, condition essentielle pour une transition réussie et une paix durable au Burkina Faso.
Horossi