Les oignons font partie de la famille des liliacées tout comme, l’ail, les échalotes et les poireaux. Les oignons contiennent des composés puissant, connus pour leurs effets bénéfiques sur la santé. Plusieurs études ont souligné qu’une consommation régulière d’oignons, limitait le risque de cancer. Grâces à ces composés soufrés et à ces flavonoïdes antioxydant et anti-inflammatoire, dont la très puissante quercetine, les substances cancérigènes sont plus vites éliminés de l’organisme.
Le système immunitaire reconnaît plus vite, les cellules cancéreuses et peut en stopper la prolifération, voir les détruire.
Les oignons constituent la base d’une grande variété de plats, qu’ils soient consommés crus, sautés ou cuits au four.
Trois techniques culturales permettent d’obtenir l’oignon.
Il s’agit de la technique de semis des graines d’oignons, la plantation des plants d’oignons verts ou la plantation des bulbilles.
L’oignon aime les sols léger riche en nutriments bien drainé et amendés.
L’oignon peut accroître harmonieusement avec d’autres légumes tels-que les choux, les betteraves de la tomate ou de la laitue.
En respectant scrupuleusement les étapes et les techniques de production l’oignon est très rentable.

Au Burkina Faso du fait de son utilisation dans la gastronomie burkinabè et africaine et sa production lucrative.
Sa production est en plein essor.
Il représente plus de 30% de la production maraîchère totale du pays.
Selon le fond mondiale pour l’alimentation et l’agriculture « FAO », en 2007, le Burkina Faso occupait le 4em rang des pays producteurs d’oignons en Afrique de l’ouest après le Nigeria, le Niger et le Sénégal et 2em pays exportateurs d’oignons en Afrique après le Niger.
L’un des principaux obstacles à la commercialisation de l’oignon au Burkina Faso est l’insuffisance d’infrastructures de stockage.
Habituellement les producteurs conservent les oignons en » vrac » à l’abri, sous des feuillages, ou dans des greniers, avec des techniques archaïques.
Ce qui ne permet pas de conserver l’oignon dans de bonnes conditions et sur une période suffisamment longue.
D’où un taux important des pertes pouvant aller jusqu’à 30% des oignons stockés.
L’association des exportateurs de la filière oignon du Burkina » « AEFOB », le comité interprofessionnel de la filière oignon du Burkina »CIFOB » , l’union nationale des producteurs d’oignons du Burkina Faso »UNAPOB « , et l’association professionnel des commerçants d’oignons du Burkina » APCOB ».
Sont autant de faîtières qui défendent les intérêts des acteurs et de la filière.
l’État apporte son appui et son soutien également aux acteurs de la filière.
Le récent geste fort, est l’aménagement du site maraicher de la coopérative féminine du village de zongo dans la commune rurale de Loumbila.
Ce site de 3,75 hectares où les femmes cultivent de l’oignon a été équipé d’un château d’eau, alimenter de deux forages, 15 bassins d’irigations et une clôture sécurisante.
Un geste qui vient de la part du président du Faso le capitaine Ibrahim Traoré, après son passage sur ce site le 6 mars 2025 à l’occasion de la journée internationale de la femme.
Pascal K.