Burkina: Vers un bosquet médicinal par province pour renforcer la souveraineté sanitaire

0
35
Des produits à base de plantes médicinales en vente

Le 31 décembre 2024, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, lors de son message de nouvel an, à la nation, a annoncé une initiative ambitieuse pour le Burkina Faso. Celle de la création d’un bosquet dans chaque province, destiné à abriter des plantes médicinales et des herbes tradithérapeutiques.

Cette promesse sera concrétisée, le 14 juin à Guiba, province de Zounweogo, région du Centre Sud, où le président du Faso le capitaine Ibrahim Traoré va officiellement lancé les activités de la réalisation de ces bosquets de plantes médicinales.
Une activité qui s’inscrit dans le cadre de la 7em édition de la journée nationale de l’arbre, qui sera célébrée dans la belle cité de l’épervier ( Manga). Mais pourquoi cultiver ou planter des plantes médicinales dans chaque province du Burkina?

Selon plusieurs sources, depuis le moyen âge, jusqu’à aujourd’hui, la culture des plants médicinales ne s’est jamais tarie.

La plante médicinale possède de nombreuses propriétés intéressantes pour le bien être de l’homme et pour contrer les maux au quotidien.

La plante sera médicinale grâce à une synergie de principe actifs en elle, un ensemble de molécules fabriqués par la plante.
Ces principes actifs seront différents, selon les plantes et les parties de plantes utilisées : bourgeons, feuilles, fleurs, racine, graines, tige écorce.

Grâce au travaux des chercheurs et la transmission de nos valeurs ancestrales nous connaissons aujourd’hui les principes actifs des plantes capable de nous soigner.

Cette démarche, il faut le rappeler s’inscrit dans un contexte où le pays lutte contre les défis environnementaux, notamment la déforestation, la désertification, renforcer la gestion durable des ressources forestières et la dépendance des médicaments importés. Cette initiative vise également à promouvoir la médecine traditionnelle et la santé publique.

La médecine traditionnelle il faut le souligner, occupe une place importante au sein du ministère de la santé du Burkina Faso.
Elle est reconnue depuis 1994 par le code de la santé publique et on dénombre de nos jours environ 350 tradis praticiens.
Des actions telles que la création d’une direction dédiée à la médecine traditionnelle en 2003, l’institutionnalisation de la médecine traditionnelle, la mise en place d’un cadre réglementaire et l’adoption d’une stratégie nationale, sont autant de règles qui encadrent le acteurs et le secteur.
Ces bosquets de plantes médicinales serviront à apprauvisionner les usines locales de fabrication de médicaments.

Pascal K.

FasoAmazone.net

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.