
🛑 Rédaction FasoAmazone.net
Burkina Faso – Une première dans l’histoire sanitaire nationale !
Ce jeudi 19 juin 2025, dans la commune rurale de Komsilga, à quelques encablures de Ouagadougou, le gouvernement burkinabè, sous l’impulsion du président de la Transition, au cours d’une céremonie officielle, a officiellement lancé une vaste campagne de distribution gratuite de 15 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action(MILDA), à travers tout le pays. L’objectif ? Mettre un coup d’arrêt à l’un des plus grands fléaux de santé publique : le paludisme.

La cérémonie de lancement, présidée par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, en présence du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Lucien Robert Kargougou, du ministre de l’environnement et du cadre de vie, Roger Baro, des partenaires t echniques et financiers( PTF), des autorités réligieuses et coutumières, des autorités du monde de la santé, des populations nombreuses, s’est tenue dans une ambiance marquée par la fermeté et la volonté politique affichée. « Cette année, plus d’excuse ! Si vous dormez sans moustiquaire, c’est que vous l’avez voulu », a-t-il affirmé avec détermination, appelant à une mobilisation populaire et à un usage strictement personnel de ces moustiquaires qui ne doivent ni être vendues, ni troquées, ni détournées.

De son côté, le ministre de la Santé, Lucien Robert Kargougou, a rappelé que la réussite de cette campagne dépendra aussi de l’engagement citoyen :
« Une moustiquaire non utilisée, c’est une vie potentiellement mise en danger. À chacun de jouer sa partition. »

Cette campagne entre dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et d’éradication du paludisme, une maladie encore endémique au Burkina Faso, particulièrement en saison des pluies.
Sensibilisation et recommandations essentielles :
La distribution seule ne suffira pas. Les autorités sanitaires rappellent qu’il est indispensable de :

- Détruire tous les gîtes larvaires (eaux stagnantes, flaques, contenants ouverts…) ;
- Maintenir un environnement propre et assaini dans les concessions, écoles, marchés et lieux publics ;
- Sensibiliser dans les familles, quartiers et villages sur l’importance de l’utilisation correcte des moustiquaires imprégnées ;
- Éviter toute spéculation sur les moustiquaires (revente, troc, détournement) au risque de sanctions.
Les autorités et invités
💡 Implications possibles et enjeux de cette initiative historique :
- Impact sanitaire direct :
- Réduction significative du nombre de cas de paludisme, surtout chez les enfants et femmes enceintes.
- Moins d’hospitalisations, donc désengorgement des centres de santé.
- Économique :
- Réduction des coûts liés aux soins de santé (médicaments, hospitalisations).
- Hausse de la productivité en milieu rural et urbain, car les travailleurs sont moins malades.
Le ministre de la Santé Lucien Robert Kargougou
- Social :
- Renforcement de la confiance entre les populations et les autorités sanitaires.
- Mobilisation communautaire autour d’un enjeu commun.
Les autorités religieuses et coutumières
- Politique :
- Geste fort du gouvernement de la Transition, qui marque des points dans la lutte contre les maladies évitables.
- Légitimation d’une gouvernance axée sur les résultats concrets pour le bien-être des populations.
Les autorités et bénéficiaires
Cette campagne d’envergure nationale est un tournant historique dans la lutte contre le paludisme au Burkina Faso. C’est à chaque citoyen désormais de faire sa part, en recevant, en utilisant et en protégeant sa moustiquaire.
Un peuple en bonne santé est un peuple productif. Et cette initiative mérite d’être saluée à sa juste valeur. Le président de la Transition, à travers cette action, marque des points dans l’histoire sanitaire du pays.