Drogue : le poison des jeunes, le silence des familles, l’urgence d’agir

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Des substances de drogues emballées. images Guinéelive.com

À l’occasion de la Journée mondiale contre l’abus et le trafic de drogues, célébrée chaque 26 juin, le Burkina Faso, comme de nombreux pays, est confronté à une montée inquiétante de la consommation de stupéfiants, notamment chez les jeunes.

Partout dans les quartiers, dans les établissements scolaires, dans les maquis et même dans certains milieux professionnels, la drogue s’installe insidieusement, brisant des vies, détruisant des familles et hypothéquant l’avenir de toute une génération. Cannabis, tramadol, cocaïne, chicha, alcool frelaté… autant de substances qui séduisent par illusion, mais qui anéantissent dans la réalité.

Une jeunesse en danger

La jeunesse burkinabè, pourtant riche de potentiel, se retrouve de plus en plus piégée par ce fléau. Le manque d’emplois, la pression sociale, l’oisiveté, le mal-être psychologique, ou encore la recherche de sensations fortes, poussent de nombreux jeunes vers la consommation de drogues. Ce phénomène ne se limite plus aux grandes villes, il touche également les zones rurales, avec des conséquences dramatiques : abandon scolaire, violences, délinquance, troubles mentaux, accidents, décès prématurés…

Un appel à la conscience collective

Il est temps de dire STOP !
Stop à l’indifférence.
Stop au silence complice.
Stop à la banalisation des drogues dites « douces ».

Parents, enseignants, leaders religieux, chefs coutumiers, associations, médias, responsables politiques : chacun a un rôle à jouer pour enrayer cette spirale.

Mais plus que tout, la jeunesse elle-même doit se lever. Se lever pour dire NON. Se lever pour protéger sa santé, ses rêves, son avenir. Se lever pour dénoncer les réseaux de dealers qui prospèrent dans nos quartiers. Se lever pour choisir la vie, la vraie.

Prévenir, éduquer, accompagner

À l’échelle nationale, les efforts du gouvernement burkinabè dans la lutte contre le trafic de stupéfiants sont réels, mais doivent être intensifiés et mieux soutenus. La répression seule ne suffit pas. Il faut aussi renforcer l’éducation préventive, soutenir les structures d’écoute et de réinsertion, et encourager les initiatives citoyennes et communautaires, notamment en milieu scolaire.

En cette Journée mondiale de lutte contre la drogue, FasoAmazone.net , s’associe à tous les acteurs engagés dans ce combat pour lancer un appel fort à la jeunesse du Burkina Faso :

👉🏽 “Refuse la drogue. Choisis la vie.”
👉🏽 “Une jeunesse sobre, c’est une nation forte.”
👉🏽 “Ne laisse pas une poudre te voler ton avenir.”

Koudolba

FasoAmazone.net

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