
Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a officiellement lancé ce lundi 21 juillet 2025 à Ouagadougou, la session 2025 des examens artistiques nationaux. 79 candidats issus des filières musique et arts plastiques y prennent part, dans une dynamique de professionnalisation des métiers culturels.
Ouagadougou, 21 juillet 2025
La cour du Conservatoire national des arts et des métiers de la culture de Gounghin a servi de cadre ce lundi pour le lancement officiel des examens artistiques session 2025, présidé par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.
Depuis leur création en 2015, ces examens ont pour objectif de valoriser les savoir-faire artistiques et culturels souvent acquis de manière empirique, en les sanctionnant par des diplômes reconnus par l’État. Cette démarche contribue à professionnaliser les métiers des arts au Burkina Faso.
Cette année, 79 candidats sont en lice :
- 43 dans la filière musique (piano, guitare, saxophone, batterie, chant, trompette)
- 36 dans la filière arts plastiques (batik, dessin d’art, peinture d’œuvre d’art)
Trois diplômes sont en jeu :
- Le Certificat de qualification professionnelle (CQP)
- Le Brevet de qualification professionnelle (BQP)
- Le Brevet professionnel de technicien (BPT)
La session 2025 marque une innovation notable avec la création de deux nouveaux CQP dans les options Batik et Peinture d’œuvre d’art, et la mise en œuvre d’un cahier des charges destiné à encadrer les structures privées de formation artistique et culturelle.
Dans son discours, le ministre Gilbert Ouédraogo a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement croissant des jeunes pour les carrières artistiques. Il a salué le travail des formateurs, des encadreurs et des institutions culturelles avant d’exhorter les candidats à faire preuve de créativité, discipline et professionnalisme pendant les trois jours d’épreuves.
Qu’elles implications retenir
Reconnaissance institutionnelle des métiers artistiques, encourageant l’insertion professionnelle des jeunes talents burkinabè.
Émergence d’un vivier de professionnels qualifiés dans les domaines de la musique et des arts visuels.
Renforcement de la régulation du secteur privé de la formation artistique, garantissant la qualité des cursus offerts.
Promotion des industries culturelles nationales, essentielles au développement économique et à l’identité du Burkina Faso.
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Source: AIB