La Musique rencontre la loi
Bamako, 22 juillet 2025
Une onde de choc traverse le monde artistique malien et ouest-africain, trois figures majeures de la musique malienne, Binguini Bagaga, Babani Koné et Mariam Bah, ont été placées sous mandat de dépôt sur décision du Procureur du Pôle national anti-cybercriminalité.
Les chanteuses sont poursuivies pour « injures réciproques » et « atteinte aux mœurs », à la suite d’échanges houleux, vraisemblablement sur les réseaux sociaux ou dans des médias numériques.
Elles sont attendues devant la justice le 04 septembre 2025, dans une affaire qui soulève des débats passionnés entre liberté d’expression, régulation des contenus numériques et exemplarité des personnalités publiques.
🔎 Des altercations aux conséquences judiciaires
Ce n’est pas la première fois que des personnalités du showbiz malien se retrouvent au cœur de controverses, mais c’est bien l’une des rares fois qu’un tel dossier aboutit à une incarcération préventive. Ce geste fort des autorités vise à montrer la volonté de l’État malien de faire respecter la décence dans l’espace numérique et de sanctionner les dérives, même lorsqu’elles viennent de célébrités.
🎙️ Artistes, femmes et figures publiques : une pression accrue
Ces trois femmes, reconnues pour leur talent et leur influence culturelle, sont désormais au centre d’un débat national et régional. Certaines voix dénoncent une atteinte à la liberté d’expression, quand d’autres saluent une action visant à préserver les valeurs morales et la cohésion sociale.
Le procès du 04 septembre, un test sociétal
Le monde culturel, les défenseurs des droits humains et le grand public attendent avec attention l’issue du procès.
🗣️ FasoAmazone
L’incarcération de figures artistiques est-elle un avertissement ?