Le ministère de la santé à travers la direction de la santé et de la famille, avec l’appui de l’organisation mondiale de la santé, organise du 06 au 09 août 2025 à Ziniaré, un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur la mortalité maternelle et périnatale. L’ouverture des travaux a été présidée par la Directrice de la santé et de la famille, Sylvie Traoré.
On parle de mortalité maternelle lorsqu’une femme en grossesse au cours de la grossesse ou bien les 42 jours qui suivent la terminaison de la grossesse venait à mourir.
Ici, le Burkina Faso a déclaré, la mortalité maternelle et périnatale comme étant des incidents.
Et le plus souvent la mortalité maternelle et périnatale sont souvent liés à des retards, à savoir : retard au recours de soins, retard d’accès d’une formation sanitaire et retard de prise en charge.
Et l’objectif de cet atelier vise à expliquer aux journalistes la situation de la mortalité maternelle et périnatale dans le pays, leur rôle dans la sensibilisation de la population sur les causes des décès maternelle et périnatale.

Madame Sylvie Traoré directrice de la santé et de la famille a souligné qu’il est important de mener des actions de communication pour sensibiliser la population pour une amélioration de la santé en général et celle de la mère et de l’enfant en particulier qui sont des domaines dans lesquels les médias devraient être mieux formés.
« Nous voulons que les journalistes apportent le bon message à la population burkinabè, pour que cette même population accepte de faire un recours précoce pour des soins et de s’intéresser à la santé de la mère et de l’enfant à travers le système de gestion d’incident mis en place pour l’élimination des décès maternel et périnatale », précise la directrice de la santé et de la famille Sylvie Traoré.
Selon les données de 2021, au Burkina Faso 900 à 1000 femmes décèdent chaque année du fait de la grossesse.
Et on dénombre 15000 décès de périnatale par an soit 9000 mort-nés et 6000 décès néonatal précoce.
Pour docteur Ouattara Adama par ailleurs, Incident Manager de lutte contre la mortalité maternelle et périnatale, le gouvernement a défini les orientations stratégiques susceptibles de permettre la mise en œuvre des actions conduisant à améliorer la santé de la mère et de l’enfant.
Notamment la mise en place des comités d’audits des décès maternel et périnatale dans toutes les structures de santé publique, la prise en charge des complications.
L’acquisition d’équipements et en cours d’acquisition comme les couveuses, des boîtes d’accouchement des tables opératoires pour redynamiser la prise en charge obstétricale et néonatal.