« Nous avons dormi dans des toilettes publiques… et personne ne l’a su. » .
Je m’appelle Chris Gardner.
Il y eut une nuit où j’ai tout perdu.
Tout, sauf mon fils.
Quand on nous a expulsés de l’appartement, je ne savais pas où aller.
Nous avons passé des nuits dans des refuges, des gares, des cages d’escalier…
Mais la plus éprouvante fut dans les toilettes d’une station de métro.
J’ai tapissé le sol de papier, j’ai serré mon fils contre moi et j’ai retenu mes larmes en coinçant la porte du pied.
« Le seul plan, cette nuit-là, était de survivre jusqu’au matin. »
J’avais deux dollars en poche et un entretien le lendemain.
J’y suis allé quand même : sans costume, sans toit… mais avec une promesse :
« Mon fils ne grandira pas sans savoir que son père a tout tenté. »
On m’a offert une place dans un programme de courtiers en bourse. Sans salaire.
Parfois nous n’avions rien à manger.
D’autres fois, je jouais l’illusion d’avoir déjà dîné pour qu’il puisse se rassasier.
Mais lui me regardait comme si j’étais invincible.
Et, pour lui, je l’ai été.
J’ai écrit un jour :
« Je sais ce que l’on ressent quand on vous dit que vous ne valez rien. J’ai donc décidé que plus jamais on ne me le dirait. »
Oui, j’ai voulu abandonner.
Mais je me rappelais les mots de maman :
« Tu peux devenir ce que tu veux. Ne laisse jamais personne te dire le contraire. »
Des années plus tard, j’ai fondé ma propre société.
Puis un coup de fil :
« Nous voulons raconter votre histoire dans un film. »
Quand j’ai vu Will Smith et son fils tourner nos scènes, j’ai pleuré.
J’ai compris que notre épreuve n’était pas que souffrance :
c’était la preuve qu’un père peut changer son destin grâce à l’amour, la persévérance… et la dignité.
« Le bonheur, ce n’est pas tout posséder ; c’est refuser d’abandonner quand on n’a rien. »
