
La Confédération des États du Sahel (AES) s’est dite profondément émue par la mort du philanthrope burkinabè Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, survenue dans des conditions jugées « troubles » en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué conjoint publié lundi, les ministres de la Justice des pays membres ont exprimé leur indignation et exigé des autorités ivoiriennes une enquête approfondie et impartiale pour faire toute la lumière sur cette disparition qui suscite de vives interrogations.
« Tout en présentant leurs condoléances émues à la famille et aux proches de Feu Alain Christophe Traoré dit Alino Faso, ainsi qu’à tous ceux qui partagent son combat, les ministres chargés de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération des États du Sahel exigent des autorités ivoiriennes une enquête transparente et diligente, afin que les auteurs, co-auteurs et complices de ce drame répondent de leurs actes », souligne le texte.
Arrêté en janvier 2025 en Côte d’Ivoire pour des accusations d’espionnage présumé, Alino Faso a été déclaré mort le 24 juillet 2025 à l’École de gendarmerie d’Abidjan, dans ce que la justice ivoirienne qualifie de suicide.
Cependant, les autorités burkinabè ont ouvert une contre-enquête, privilégiant la piste d’un crime prémédité.
Ce décès, qui touche une personnalité reconnue pour son engagement culturel et philanthropique, alimente une vive tension diplomatique et suscite un large élan d’émotion dans la sous-région.
Source AIB