
Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé, ce mardi 2 septembre 2025 à Ouagadougou, la première session ordinaire du Conseil national de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (CN-MABG). Cette rencontre avait pour objectif d’évaluer la Stratégie nationale de modernisation de l’administration publique (SN-MAP) et de définir de nouvelles orientations pour renforcer la gouvernance et l’efficacité du service public.
Les travaux ont permis de faire le point sur les réformes mises en œuvre en 2024, avec un taux d’exécution physique de 74,89 %, contre 31,86 % en 2023. Une progression significative qui, selon le Premier ministre, témoigne de « l’engagement du Gouvernement à bâtir une administration efficace, proche des citoyens et capable de répondre aux besoins du pays ».
Dans son allocution d’ouverture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a souligné que la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, s’inscrit dans une dynamique de transformation profonde. « Nous devons rompre avec la lourdeur bureaucratique, l’opacité des procédures et le statu quo pour faire de notre administration un pôle d’excellence », a-t-il déclaré.
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias Traoré, a insisté sur la nécessité d’investir dans des réformes institutionnelles ambitieuses et dans l’administration électronique. « La digitalisation des procédures est un levier indispensable pour simplifier les démarches des citoyens et améliorer la transparence », a-t-il affirmé.
Le Premier ministre a donné des instructions claires : accélérer la transformation digitale, rationaliser les structures administratives et promouvoir la redevabilité. « Nous devons mettre en place, dès 2026, une nouvelle stratégie nationale axée sur le guichet virtuel unique, la bonne gestion des ressources humaines et la diffusion d’un livre blanc sur les valeurs du service public », a-t-il annoncé.
Cette session du CN-MABG traduit la volonté des autorités burkinabè de moderniser profondément l’administration pour en faire un véritable moteur de développement et de souveraineté nationale.