La station hydrologique de Pa a enregistré, le mardi 2 septembre 2025 à 19 heures, une hauteur d’eau de 6,04 mètres au niveau du pont de Hèrèdougou. Ce niveau reste pour l’instant à 0,91 mètre en dessous du seuil critique de submersion fixé à 6,95 mètres pour la Route nationale n°1 (RN1). Toutefois, la situation demeure préoccupante.

Le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement appelle les populations riveraines et les usagers de la RN1 à la plus grande vigilance, et recommande de suivre scrupuleusement les consignes qui seront données par les autorités locales.
Un axe vital menacé
L’axe Ouagadougou–Bobo-Dioulasso, essentiel pour le transport des personnes, des biens et des services, fait de nouveau face en ce mois de septembre 2025 à des risques de perturbations liés aux inondations. Déjà, le 20 août 2024, le pont de Hèrèdougou avait été submergé, paralysant la circulation pendant plusieurs jours.

Face à ces réalités, le Gouvernement a lancé depuis mars 2025 plusieurs travaux d’aménagement dans les zones les plus touchées afin de renforcer la résilience des infrastructures. Cependant, la menace demeure en raison de l’abondance des pluies et de la montée continue des eaux du Grand Balé.
Appel à la vigilance et à la responsabilité collective
Selon les prévisions météorologiques, de nouveaux épisodes d’orages et de fortes pluies sont attendus entre le 4 et le 6 septembre. Ces intempéries pourraient provoquer une submersion rapide du pont, avec de graves conséquences pour la mobilité et la sécurité des populations.
Au-delà des mesures urgentes, il devient impératif d’investir dans des ponts plus hauts et plus résistants, afin d’éviter la répétition de telles situations. Ces infrastructures adaptées contribueront non seulement à sécuriser les usagers, mais aussi à renforcer la prospérité économique nationale en assurant la fluidité du commerce et des échanges.

Un appel à contribution citoyenne
La lutte contre les inondations ne peut être gagnée sans une mobilisation collective. Chaque citoyen est invité à :
- Observer la plus grande prudence en période de crues ;
- Respecter les consignes de sécurité données par les autorités ;
- Sensibiliser son entourage aux risques liés aux inondations ;
- Participer aux initiatives locales et nationales pour l’entretien et la protection des ouvrages hydrauliques.
Les jeunes des villages environnants apportent leur contribution
Ensemble, autorités, communautés locales et partenaires techniques peuvent bâtir un Burkina Faso plus résilient face aux changements climatiques, où les infrastructures servent durablement le développement et la prospérité partagée.