La Commission nationale des droits humains (CNDH) et plusieurs organisations de la société civile (OSC) se sont retrouvées ce vendredi 12 septembre 2025 à Ouagadougou pour un atelier de concertation. L’objectif principal : préparer l’institution à obtenir le Statut A de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits humains (GANHRI), le plus haut niveau d’accréditation possible.
Placée sous le thème « Contribution des OSC à l’accélération de l’accession de la CNDH au Statut A de la GANHRI », cette rencontre s’inscrit dans une démarche de renforcement du rôle de la CNDH en tant que pilier de la protection et de la défense des droits humains au Burkina Faso, a souligné sa présidente, Gonta Alida Da.
Parmi les participants, l’Association Femmes Unies pour un Développement Durable au Burkina Faso (AFUDD-BF) était de la partie, aux côtés d’autres associations nationales, renforçant ainsi la représentativité et l’engagement de la société civile dans ce processus.
Selon la présidente, le partenariat avec les OSC est essentiel : « Elles sont nos points focaux, nos relais, nos yeux et nos oreilles », a-t-elle déclaré. Ces organisations permettent de collecter des informations fiables sur le terrain, indispensables pour alerter les autorités et plaider efficacement en faveur des droits humains.
La présidente a insisté sur l’importance cruciale pour le Burkina Faso d’obtenir le Statut A, afin de participer pleinement aux discussions internationales sur les droits humains. « Aujourd’hui, nous participons aux grandes rencontres en simples observateurs alors que nous contribuons financièrement. Il est donc urgent d’obtenir cette accréditation pour renforcer la crédibilité du pays », a-t-elle expliqué.
Alida Da a rappelé que la CNDH répond déjà à plus de 80 % des critères requis, notamment en matière d’indépendance juridique et budgétaire, de représentativité des OSC et de production régulière de rapports sur la situation des droits humains. Elle a néanmoins encouragé les OSC à intensifier leur action de plaidoyer, « Elles sont proches des partenaires et des autorités et peuvent nous aider à mobiliser les ressources nécessaires à notre fonctionnement », a-t-elle conclu.
Horossi