À seulement quatre jours de leur 29ᵉ anniversaire de mariage, Tomeka Thiam, l’épouse historique du chanteur Akon, a déposé une demande de divorce. Elle réclame la moitié de l’empire du chanteur sénégalo-américain, estimé à plus de 100 millions de dollars, malgré un contrat prénuptial qui pourrait rebattre les cartes.
Un mariage presque trentenaire qui s’achève dans le fracas
Tomeka Thiam a été la première compagne officielle d’Akon, bien avant la gloire mondiale. Présente à ses côtés durant les années de galère, elle a partagé son ascension fulgurante, des studios modestes aux concerts planétaires. Ensemble, ils ont eu une fille, aujourd’hui âgée de 17 ans.
Le couple, composé d’un artiste sénégalo-américain et d’une épouse américaine, a principalement vécu aux États-Unis, notamment à Atlanta en Géorgie, où Akon possède plusieurs résidences. L’artiste reste toutefois très attaché à ses racines sénégalaises et partage sa vie entre l’Amérique et l’Afrique.
Mais ce 9 septembre 2025, la nouvelle tombe : Tomeka saisit le tribunal, invoquant des « différends irréconciliables ». Un timing qui choque : la requête est déposée à peine quatre jours avant ce qui aurait dû être leur 29ᵉ anniversaire de mariage.
La bataille autour d’un empire musical et financier
Selon les médias américains, Tomeka réclame la moitié de la fortune de l’artiste, évaluée à plus de 100 millions de dollars. Or, un contrat prénuptial signé avant le mariage préciserait qu’en cas de séparation, l’épouse ne repartirait qu’avec ce qu’elle avait apporté initialement.
La question juridique centrale sera donc de savoir si ce contrat est valide et applicable en droit, ou s’il peut être contesté en justice. En cas de victoire, Tomeka pourrait prétendre à une part significative des biens communs accumulés depuis presque trois décennies.
Enjeux juridiques et financiers
- Validité du contrat prénuptial : certains tribunaux américains invalident des clauses jugées déséquilibrées ou signées dans des conditions de vulnérabilité.
- Partage des biens acquis en commun : même avec un contrat, certains actifs construits ensemble pourraient être considérés comme partageables.
- Pension alimentaire & garde d’enfant : leur fille mineure est au centre des débats. Tomeka demande à la fois la garde et une pension pour subvenir à ses besoins.
Les bons et beaux jours de Akon etTomeka Thiam
Répercussions sociales et médiatiques
Le divorce d’Akon prend une tournure hautement symbolique :
- Mariage et polygamie : Akon n’a jamais caché avoir plusieurs compagnes et neuf enfants. Ce modèle, bien que accepté culturellement dans certains contextes, se heurte au droit américain où la polygamie n’est pas reconnue légalement.
- Fidélité et sacrifice : Tomeka apparaît comme la femme de l’ombre, celle qui a accompagné l’artiste avant la gloire, et qui réclame aujourd’hui une reconnaissance financière.I
- mage publique d’Akon : philanthrope engagé en Afrique (notamment avec son projet « Akon Lighting Africa » et son ambitieux projet Akon City au Sénégal), sa réputation pourrait souffrir d’un feuilleton judiciaire médiatisé.
Réactions et débats en ligne
Sur les réseaux sociaux, le camp des fans se divise :
Certains estiment que Tomeka mérite la moitié pour avoir soutenu son mari depuis le début.
D’autres rappellent que le contrat prénuptial doit être respecté, jugeant qu’elle savait à quoi s’attendre.
Le débat illustre plus largement les tensions autour des mariages de célébrités, où amour, business et fortune s’entremêlent.
Et après ?
Le divorce d’Akon et Tomeka Thiam pourrait durer des mois, voire des années, selon les recours et contestations. Au-delà d’un simple règlement matrimonial, c’est un combat d’image et de symboles
L’amour et la loyauté sur le long terme valent-ils une compensation financière, même face à un contrat prénuptial ?
Ou bien la loi doit-elle primer strictement sur les émotions et les sacrifices invisibles ?
Une chose est sûre ce divorce restera dans les annales people et juridiques, tant il combine argent, célébrité, amour brisé et questions de justice.
