
Ouagadougou, 2 octobre 2025
L’Association des Femmes Juristes du Burkina Faso (AFJ-BF) a organisé, du mardi 30 septembre au jeudi 2 octobre 2025 à Ouagadougou, un atelier de formation au profit d’une trentaine(30) d’organisations de la société civile (OSC). L’objectif principal était de renforcer les connaissances des participants sur le Protocole de Maputo, le cadre juridique des Droits en Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR), les Violences Basées sur le Genre (VBG), ainsi que sur les mécanismes de recours et les structures de prise en charge des victimes.

Un renforcement des capacités ciblé et stratégique
Durant trois jours, les participantes et participants ont été formés sur plusieurs modules clés :
Les droits garantis par le Protocole de Maputo et les engagements des États parties ;
Les obstacles à sa mise en œuvre effective ;
La définition et les composantes des DSSR, les acquis, insuffisances et défis ;
L’identification des VBG, leurs causes, formes, conséquences et les réponses juridiques disponibles.
L’atelier a également permis d’analyser le dégré de connaissances des participants -és, sur la connaissance du protocole de Maputo, les rôles des différents acteurs dans la prise en charge des victimes, les voies de recours et les structures spécialisées d’accompagnement.
Des interventions fortes et inspirantes
La coordinatrice de l’AFJ-BF, Mme ZAÏ Christiane, a salué l’assiduité des participants tout au long de la formation. Elle les a encouragés à mettre en pratique les acquis, à œuvrer ensemble et à progresser en rangs serrés pour la défense des droits des femmes et des jeunes filles au Burkina Faso.

La présidente de l’AFJ-BF, Mme Clarisse NADEMBÈGA, juriste, a animé le module consacré aux violences basées sur le genre (VBG). Elle a abordé les acquis, les insuffisances, les perspectives et recommandations, tout en exhortant les participants à s’impliquer activement dans la prévention et la prise en charge des violences de genre dans leurs communautés respectives.

Une formatrice engagée pour les droits des femmes
Madame KANZIÉ Antoinette, juriste formatrice animatrice de l’atelier, a d’abord longuement exposé sur tous les aspects du Protocole de Maputo, en en détaillant les contours de long en large.
Elle a présenté les droits qu’il consacre, les obligations des États signataires, ainsi que les obstacles persistants à sa mise en œuvre au Burkina Faso.

Elle a ensuite animé des sessions approfondies sur la Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) et les Droits en Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR), en mettant en lumière les nombreux acquis enregistrés, les insuffisances persistantes, ainsi que les perspectives pour améliorer la protection des droits des femmes dans ce domaine sensible.

Une clôture sur une note d’engagement
L’atelier s’est achevé sur une note de satisfaction générale, les participants ayant salué la qualité des échanges et la richesse du contenu.
Tous ont exprimé leur engagement à utiliser ces connaissances dans leurs actions de terrain, afin de contribuer à une société plus juste, respectueuse des droits humains, notamment ceux des femmes et des jeunes filles.
Cet atelier confirme la volonté de l’AFJ-BF de renforcer les capacités des OSC, actrices clés du changement, et de promouvoir une meilleure synergie dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Burkina Faso.
Horossi














