Ouagadougou, 2 octobre 2025 –
La 14e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) s’est ouverte sur une note de réflexion profonde sur le rôle stratégique de la communication dans nos sociétés contemporaines.
Dans son discours d’ouverture lu par le ministre de la Communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a souligné que la communication n’est jamais un acte neutre. Elle constitue, selon lui, un véritable levier de transformation sociale pouvant aussi bien servir des intérêts de domination que d’émancipation.
« La communication peut être un instrument de manipulation ou un outil de libération. Elle peut asservir comme elle peut éclairer et mobiliser les peuples dans leur quête de liberté », a-t-il affirmé, mettant en lumière la dualité de cet outil puissant.
Implications du message : vers une communication responsable et souveraine
Les propos du Premier ministre posent un cadre éthique et stratégique pour les acteurs de la communication en Afrique :
Responsabilisation des médias : les professionnels doivent s’interroger sur leur rôle dans la construction d’une conscience collective, au service du bien commun.
Lutte contre la désinformation : dans un contexte de prolifération de fausses nouvelles, la communication éclairée devient une arme de défense démocratique.
Souveraineté narrative : les États africains sont invités à reconquérir leur récit, à produire et diffuser leurs propres contenus pour façonner une image fidèle à leurs réalités.
Mobilisation citoyenne : une communication engagée peut contribuer à fédérer les populations autour des grands chantiers de développement, de paix et de justice sociale.
Horossi
FasoAmazone.net
