L’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, aujourd’hui candidate à la présidentielle ivoirienne, a exprimé un message fort de solidarité et de coopération entre pays voisins de la sous-région. Invitée d’une émission télévisée, elle a tenu à clarifier sa position sur la situation politique et sécuritaire dans l’espace Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
“Je regarde de très près le combat que le peuple et les gouvernants mènent au niveau de l’AES. Les pays de l’AES sont nos voisins immédiats. On ne peut pas parler de rupture avec le Burkina Faso”, a-t-elle déclaré avec fermeté.
Pour Simone Gbagbo, les défis sécuritaires et économiques du Sahel doivent être une responsabilité partagée entre les nations de la région. Elle appelle à une mobilisation collective plutôt qu’à l’exclusion ou aux sanctions.
“Quand un pays est en difficulté, le reste de la sous-région devrait se mobiliser pour l’aider et non pas le combattre. C’est pourquoi je n’ai pas apprécié l’attitude de la CEDEAO dans ce problème-là”, a-t-elle ajouté, dénonçant une approche qu’elle juge contraire à l’esprit d’unité africaine.
Ces propos résonnent comme un appel à la fraternité entre les peuples d’Afrique de l’Ouest, dans un contexte de recomposition politique et diplomatique régionale.
Simone Gbagbo, figure emblématique de la scène politique ivoirienne, continue ainsi d’imprimer sa marque dans le débat public, affirmant un leadership féminin engagé pour la paix, la justice et la solidarité africaine. Sa sortie met en lumière le rôle que peuvent jouer les femmes leaders dans la reconstruction du dialogue et la consolidation des liens entre nations sœurs.
“La solidarité africaine ne doit pas être un slogan, mais une action concrète. Aider nos voisins, c’est construire notre propre stabilité.” a déclaré Simone Gbagbo
Horossi