Du 9 au 11 octobre 2025, la cité de Dédougou, chef-lieu de la région de Bankui, vibre au rythme de la 1ʳᵉ édition du Grand Meeting des Sports Traditionnels. L’événement, placé sous la présidence du gouverneur Pierre Bassinga, réunit des athlètes venus du Burkina Faso, du Niger et du Mali autour de deux disciplines phares : la lutte traditionnelle et le tir à l’arc.
Des compétitions de haut niveau en lutte traditionnelle
Le ton a été donné le 9 octobre à la place des Martyrs de Dédougou, avec la cérémonie officielle de lancement présidée par le gouverneur de la région.
Trois grandes compétitions de lutte traditionnelle sont au programme :
- La première, subdivisée en trois catégories :
- Jeunes U17 (55 kg et 60 kg),
- Dames (60 kg, 70 kg et 85 kg),
- Hommes (66 kg, 76 kg et +100 kg).
- La deuxième, un tournoi open ouvert à tous les participants.
- La troisième, réservée aux lutteurs issus de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Au total, 88 lutteurs burkinabè et 10 étrangers (5 du Niger et 5 du Mali) croiseront le pagne sur les aires de combat, dans une ambiance de fraternité et de compétition loyale.
Le tir à l’arc, autre vedette de la rencontre
Le tir à l’arc figure également parmi les disciplines mises à l’honneur. Faute de participants venus du Niger et du Mali, les épreuves se déroulent entre archers burkinabè répartis en deux catégories :
- Garçons U17,
- Adultes (hommes et dames) de +18 ans.
Quatre types de compétitions sont prévues :
- Individuelle jeunes (6 participants, distance 10 m),
- Individuelle dames (12 participantes, distance 15 m),
- Individuelle hommes (32 participants, distance 20 m),
- Individuelle toutes catégories (20 m).
Une célébration de la culture et de l’unité sahélienne
Dans son discours, le gouverneur Pierre Bassinga a salué le choix porté sur sa région pour accueillir cette première édition.
« Je souhaite que le Bankui reste et demeure la capitale mondiale des sports traditionnels », a-t-il déclaré, non sans fierté.
Pour sa part, l’officier militaire, le commandant Karim Souabo, directeur général du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL), promoteur de l’événement, a rappelé l’engagement des autorités à valoriser les disciplines issues du patrimoine culturel africain.
« En plus de promouvoir nos sports traditionnels, nous voulons montrer qu’il n’y a pas de barrières entre nos peuples. Le sport est un trait d’union entre nos cultures », a-t-il souligné.
Un rendez-vous d’unité et de valorisation du patrimoine sportif africain
Cette première édition du Grand Meeting des Sports Traditionnels marque une étape importante dans la promotion du sport identitaire et le raffermissement des liens entre les pays de l’AES.
Dédougou s’impose ainsi comme un véritable carrefour de la fraternité sahélienne, où sport, culture et cohésion se conjuguent au présent.
