Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2025 en Côte d’Ivoire, une voix féminine s’élève avec conviction et constance, celle d’Henriette Lagou. Femme de dossier, de terrain et de dialogue, elle incarne depuis plus de deux décennies une figure singulière de la scène politique ivoirienne. Son engagement en faveur de la paix, de la justice sociale et de la promotion des femmes fait d’elle une candidate à part, portée par un parcours professionnel riche et structuré.
Un parcours académique solide
Née au centre de la Côte d’Ivoire, Henriette Lagou est issue d’une famille noble, petite-fille du roi Kongo Lagou. Son ascension commence par une formation rigoureuse à l’École nationale d’administration (ENA) d’Abidjan, où elle acquiert les compétences qui la propulseront dans l’appareil administratif de l’État. Elle complète son parcours à l’École supérieure de sécurité sociale, ce qui l’oriente vers des domaines techniques liés à la protection sociale, la solidarité et les droits des personnes vulnérables.
Une administratrice chevronnée devenue ministre
Avant d’entrer dans la sphère politique, Henriette Lagou a été une fonctionnaire modèle. Elle a occupé plusieurs postes de direction dans l’administration ivoirienne, notamment dans les domaines sociaux et de la sécurité sociale. Sa compétence lui vaut d’être nommée au gouvernement en octobre 2000, comme Ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, puis comme Ministre des Affaires sociales et des Personnes handicapées entre 2002 et 2003, sous la présidence de Laurent Gbagbo.
Dans ces fonctions, elle milite activement pour la protection des droits des femmes et des enfants, et pour une meilleure prise en charge des personnes vulnérables. Elle œuvre notamment pour la promotion de l’égalité des sexes, le renforcement de la cohésion familiale, et la sensibilisation contre les violences faites aux femmes.
Un engagement constant pour la paix et la justice
Henriette Lagou ne limite pas son action aux ministères. Elle est également connue pour son rôle de médiatrice informelle lors de périodes de crise, prônant toujours le dialogue et la réconciliation. Très active au sein de la société civile, elle fonde le GP-Paix (Générations pour la Paix), un parti politique centriste qui milite pour une Côte d’Ivoire unie, stable et prospère.
Son engagement auprès des femmes rurales, des jeunes et des personnes défavorisées est constant. Elle développe des initiatives pour favoriser l’accès des femmes au financement, à la terre, à la formation, et plaide pour une représentation politique paritaire dans les instances de décision.
Une candidature féminine porteuse d’espoir
En lice pour la présidentielle de 2025, Henriette Lagou ambitionne de devenir la première femme présidente de la République de Côte d’Ivoire. Elle se réclame de l’héritage d’Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Libéria, et prix Nobel de la paix, qu’elle cite comme source d’inspiration.
« Je veux pour la Côte d’Ivoire ce que ma sœur Ellen a réussi au Libéria », affirme-t-elle, forte d’une vision axée sur la paix durable, la réconciliation nationale, la justice sociale et le développement inclusif.
Une figure du leadership féminin en Afrique de l’Ouest
Henriette Lagou représente aujourd’hui bien plus qu’une candidate. Elle incarne un leadership féminin authentique, enraciné dans la compétence, l’expérience et l’écoute des populations. Son parcours illustre la capacité des femmes africaines à prendre les rênes du pouvoir, non pas comme symbole, mais comme actrices du changement profond.
À l’heure où la Côte d’Ivoire se cherche un nouveau souffle, Henriette Lagou veut proposer un avenir fondé sur la paix, la dignité, la responsabilité et l’espoir.
Horossi
