
Dans la dynamique de la course à la présidence ivoirienne de 2025, une figure féminine se distingue par son ambition, son parcours, et son projet politique centré sur la paix et la justice sociale. Henriette Lagou, candidate du parti GP-Paix, entend incarner une alternative crédible dans le paysage politique ivoirien. En visite à Dimbokro, capitale du N’zi, elle a réaffirmé sa volonté de s’inspirer de l’exemple d’Ellen Johnson Sirleaf, première femme présidente du Libéria et prix Nobel de la paix.
Devant une foule venue nombreuse l’écouter, Henriette Lagou a dévoilé les axes majeurs de son projet de société, centré sur la réconciliation nationale, la lutte contre la corruption, la transparence et le développement des infrastructures. À l’image de l’ex-présidente libérienne, elle veut inscrire son action dans une logique de reconstruction sociale et politique, fondée sur une gouvernance inclusive et une justice équitable.
« Je veux pour la Côte d’Ivoire ce que ma sœur Ellen Johnson Sirleaf a fait pour le Libéria », a-t-elle déclaré, devant les populations du quartier Dioulakro, au pied du célèbre pont de fer.
Son discours résonne fortement dans une région marquée par les défis socio-économiques : chômage, infrastructures insuffisantes, accès difficile aux services essentiels. En s’adressant à une population diversifiée, jeunes, femmes, agriculteurs, chefs traditionnels, Henriette Lagou propose une nouvelle voie politique, centrée sur la paix, la solidarité et l’unité nationale.
Petit-fille du roi Kongo Lagou, et surnommée par certains « la nouvelle Abla Pokou », elle s’affirme comme une figure forte du leadership féminin africain, mêlant héritage culturel, expérience politique, et vision moderne du développement.
En promouvant une économie inclusive, le renforcement des institutions, une éducation accessible à tous, et un climat politique apaisé, elle ambitionne de faire de la Côte d’Ivoire un modèle de stabilité et de progrès en Afrique de l’Ouest.
« Il faut à la Côte d’Ivoire la paix, rien que la paix », martèle-t-elle avec conviction.
Après ses escales à Daoukro et Kouassi-Kouassikro, la candidate du GP-Paix continue de tisser sa toile à travers le pays, portée par une vision claire, celle d’un avenir où les femmes peuvent non seulement participer au changement, mais aussi le diriger.
Source :afriqurmatin.net avec Sercom