Sous le signe du civisme et de la solidarité, les membres de l’association Bourkind Gouelé ont retroussé leurs manches pour redonner éclat et dignité au cimetière de Borgho. Entre balais, brouettes et esprit de communauté, ils ont uni leurs forces pour honorer la mémoire des disparus à travers un geste simple mais profondément symbolique, rendre propre et vivant un lieu de recueillement collectif.
Le cimetière de Borgho, situé à Tampuy (arrondissement 03), a retrouvé une nouvelle jeunesse ce samedi 1er novembre 2025, grâce à une opération de salubrité initiée par l’association Bourkind Gouelé.
Équipés de râteaux, de brouettes, de bottes, de manchettes et de cache-nez, les membres de l’association Burkind Gouelé, ont mené une lutte acharnée contre les hautes herbes et les arbustes qui envahissaient les sépultures.
Placée sous le signe du civisme et du respect de la mémoire des défunts, cette journée citoyenne a mobilisé, au-delà des membres de l’association, les autorités municipales, la population riveraine et plusieurs autres associations sœurs.
Pour le président de Bourkind Gouelé, Mahamadi Ouangrawa, cette action s’inscrit dans une démarche citoyenne profonde.
« Il est nécessaire de penser à ceux qui nous ont devancé et d’honorer leur mémoire par un cadre propre », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter, que : « C’est nous, les vivants, par nos actes et nos prières, qui permettrons à nos devanciers d’avoir un repos éternel. Le cimetière est la dernière demeure de l’être humain. »
À travers cette initiative, l’association Bourkind Gouelé entend contribuer à la promotion du civisme, de la solidarité et de l’hygiène publique. Cette action ponctuelle s’ancre dans une vision plus large de l’engagement citoyen.
Créée en 2023, Bourkind Gouelé est en effet connue pour son combat contre la mendicité des enfants au Burkina Faso. Sa mission première est de récupérer les enfants talibés pour les former à des métiers d’avenir porteurs, tels que la menuiserie bois, l’aluminium ou le BTP (Bâtiment et Travaux Publics).
Pascal K.
