Journée mondiale du diabète: Édouard T. Diapa (COCOFA) invite les Burkinabè à un dépistage massif et à la prévention

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FasoAmazone.net donne la parole à M. Édouard T. Diapa, président du Conseil d’administration de Convergence Communautaire du Faso (COCOFA).

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le diabète, célébrée chaque 14 novembre, FasoAmazone.net donne la parole à M. Édouard T. Diapa, président du conseil d’administration de Convergence Communautaire du Faso (COCOFA).
Dans cet entretien exclusif, il partage ses préoccupations face à la progression du diabète au Burkina Faso, et invite la population à adopter des habitudes de vie plus saines pour prévenir la maladie.
Entre prévention, éducation sanitaire et responsabilité collective, son message se veut un appel à la mobilisation citoyenne pour une nation en meilleure santé.

Le diabète, rappelle-t-il, est une maladie chronique due à une augmentation du taux de sucre dans le sang. Elle représente un enjeu majeur de santé publique, touchant particulièrement les adultes et les personnes âgées. M. Diapa a tenu à souligner l’importance cruciale de cette journée, instaurée en 1991 par la Fédération Internationale du Diabète et l’Organisation Mondiale de la Santé, et devenue une journée officielle des Nations Unies en 2006. « Cette célébration permet de faire le point sur les actions réalisées, d’identifier les acquis et de définir une feuille de route pour renforcer efficacement la lutte », a-t-il déclaré.

M. Édouard T. Diapa, président du Conseil d’administration de Convergence Communautaire du Faso (COCOFA).

Face à la dangerosité de la maladie, le président de la COCOFA a exhorté les citoyens à adopter des comportements préventifs. « Le diabète est une maladie que tout le monde peut avoir, et c’est également une maladie que tout le monde peut éviter », a-t-il affirmé. Son message s’articule autour de trois axes principaux :

. Le dépistage régulier : « J’exhorte la population, vivant avec le diabète ou non, à se faire dépister régulièrement afin de connaître son statut », a-t-il insisté.
. Une alimentation saine et équilibrée : Qualifiant le sucre de « totem du diabète », il a conseillé de limiter la consommation d’aliments trop sucrés ou trop gras. « Bien manger ne signifie pas manger très sucré. Il faut avoir une alimentation saine et équilibrée, et pour y parvenir, on peut faire recours à un médecin ou à un nutritionniste. »
. La pratique d’une activité physique : M. Diapa a également encouragé la population à « faire assez de sport ».

M. Édouard T. Diapa, président du Conseil d’administration de Convergence Communautaire du Faso (COCOFA).

Une soif intense, des envies fréquentes d’uriner, une fatigue persistante, une perte de poids inexpliquée, des troubles de la vision ou des sensations d’engourdissement dans les pieds, sont entre autres des signes d’alerte du diabète.

Malgré un « contexte national difficile », M. Diapa a salué l’engagement « acharné » du gouvernement burkinabè, à travers le ministère de la Santé, dans la prévention et la lutte contre les maladies graves et chroniques. Il a rappelé l’objectif clair des autorités : mettre fin, d’ici 2030, aux grandes maladies, dont le diabète, qui minent la vie des Burkinabè.

Interview realisé par Pascal K.

FasoAmazone.net

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