Le Ministère de l’Éducation nationale innove pour l’examen du Certificat d’Études Primaires (CEP) 2026. Tout candidat qui tire le chant national devra désormais exécuter le Ditanyè, hymne national du Burkina Faso, dans une langue nationale de son choix. Une mesure qui allie patriotisme, valorisation des langues locales et cohésion nationale.
Dans une note rendue publique, le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales a annoncé une nouvelle disposition pour la session 2026 du CEP.
Désormais, tout candidat qui tire le chant national lors de l’examen devra exécuter le Ditanyè dans une langue nationale parmi celles enseignées et reconnues par le ministère.
Cette décision vise à promouvoir les langues nationales et à renforcer le sentiment d’appartenance à la nation burkinabè, tout en encourageant la diversité linguistique du pays.
« L’élève a le choix de la langue nationale dans laquelle il souhaite exécuter l’hymne national », précise la note officielle.
Le Ditanyè, composé par le Président Thomas Sankara et adopté en 1984, est un symbole fort de la souveraineté nationale et du patriotisme burkinabè.
Le rendre obligatoire dans les épreuves du CEP, et surtout dans une langue nationale, marque une étape significative dans la valorisation du patrimoine culturel et linguistique du Burkina Faso.
Pour de nombreux observateurs, cette réforme traduit la volonté du gouvernement de lier éducation, identité culturelle et civisme. Elle rappelle également l’importance de transmettre aux jeunes générations l’amour du pays et le respect des valeurs nationales.
« Vivement le meilleur pour le Burkina Faso. Ensemble, nous pouvons faire bouger les lignes », a commenté Ismaël Ouédraogo, Journaliste, saluant l’initiative.
Horossi
